L’aventure en famille selon la vedette québécoise de l’ultra-endurance Stéphanie Simpson

Une série D+ en partenariat avec Bonjour Québec

Stéphanie Simpson
Stéphanie Simpson et son conjoint Maxime Tardif ont parcouru la Traversée de Charlevoix avec leurs trois enfants de 6, 8 et 11 ans - Photo : courtoisie


acropole des draveurs
en haut de l’acropole des draveurs – Photo : Nicolas Fréret

Témoignage de l’ultra-traileuse et maman Stéphanie Simpson

En septembre 2024, au coeur des reliefs escarpés de la vallée d’Aoste, en Italie, l’ultra-traileuse Stéphanie Simpson n’avait jamais autant exploré ses limites. Avec ses 352 km et 24 000 m de dénivelé positif, le Tor des Géants a bousculé la Québécoise qui, même après quelques mois de recul, peine à trouver les mots justes pour décrire l’intensité de son « incroyable aventure ». Au cours des 135 heures d’affilée passées dans la montagne avant de franchir l’arrivée à Courmayeur, cette athlète expérimentée dans l’ultra-endurance a affronté les affres de la déshydratation, la neige et le vent glacial, la souffrance physique amplifiée par une blessure au pied ainsi que la fatigue extrême dû à l’enchaînement de nuits sans sommeil. La peur aussi, d’être happée par le vide à mesure que la lucidité lui manquait. 

À l’aube de la quarantaine, l’ultra-marathonienne a pourtant l’habitude des défis à rallonge, des courses qui durent des jours et jouent des tours à l’esprit et au corps, à l’image des épreuves de type « backyard » – qui consistent à faire le plus grand nombre de fois un parcours de 6,7 km en moins d’une heure -, dont elle est, entre autres, spécialiste. Dans ces formats, rien de comparable avec l’accumulation des montées et des descentes abruptes, la technicité de certains sentiers alpins ou encore l’altitude, régulièrement au-delà des 2000 m pour la majorité des cols à atteindre. Une chose est sûre, cette course lui laissera « une empreinte indélébile ». Et la satisfaction d’avoir accédé à ce qui l’attire à chaque fois dans ce genre d’efforts : le temps d’une épreuve, s’extraire d’une « vie qui va trop vite » et impose toutes sortes de contraintes. Se focaliser sur l’instant présent. 

Stephanie Simpson
Finisseuse du Tor des Géants dans les Alpes italiennes, Stéphanie Simpson est aussi une spécialiste des épreuves Backyard

Cette ambition la guide. Trois ans auparavant, en 2021, c’est également cette envie de se recentrer sur l’essentiel qui l’a séduite lorsque son compagnon, Maxime, lui a proposé des vacances un peu particulières. La pandémie de Covid-19 venait d’épuiser les foyers et rendait les frontières toujours étanches. Voyager n’était plus si aisé. Sportif également, adepte de triathlon et de course à pied, le partenaire de Stéphanie Simpson rêve alors d’aventures en famille, d’un périple à plusieurs avec leur fils Charles, 6 ans, ainsi que Luca, 8 ans, et Lola, 11 ans, ses deux enfants à lui issus d’une précédente union. Après discussion, leur fantasme se fige sur un itinéraire bien connu au Québec et facile d’accès depuis Montréal : la Traversée de Charlevoix, un parcours sillonnant le massif du même nom, du village de Saint-Urbain jusqu’au mont Grand-Fonds. 

Avant de se laisser convaincre, la coureuse exprime ses craintes. Environ 105 km et 3200 m D+ séparent les deux localités. Un circuit généralement découpé en six à sept jours de marche, soit l’équivalent d’une quinzaine de kilomètres quotidiens. Une broutille pour Stephanie, mais pour de jeunes enfants, cela avait presque un air de Tor des Géants. Elle s’interroge. En sont-ils capables ? Mais surtout, est-ce bien responsable ? Maxime partage les doutes de sa compagne. Rieur, il s’imagine déjà que la virée tourne au drame et faire la Une du Journal de Montréal, pointés du doigt comme des parents « débiles ». « On a beaucoup réfléchi et on s’est dit que ça valait le coup de tenter, raconte Stéphanie Simpson. De ne pas se laisser enfermer par des normes et des croyances imposées par la société. »

Peut-être sa décision a-t-elle été influencée par ses souvenirs adolescents, ceux de G.I. Jane (1997). Dans le film de Ridley Scott, l’actrice Demi Moore interprète une militaire participant à un programme expérimental, dont l’objectif est l’ouverture aux femmes de postes au sein des forces spéciales américaines, les Navy Seals. Opiniâtre, la candidate se bat contre les sous-entendus sexistes et misogynes, les idées préconçues sur les soi-disant limites du corps féminin. Des préjugés tenaces, qui marquent la jeune téléspectatrice, la poussent elle aussi à croire possible ce que certains considèrent impossible. En regardant les images, la gamine était loin de se douter qu’un jour elle remporterait le championnat canadien du Big Dog’s Backyard Ultra, en Colombie-Britannique, première devant tous les hommes après 43 tours et autant d’heures, soit 288 km. 

Rien ne prédestinait pourtant la Montréalaise à devenir une reine de l’ultra distance. Autour d’elle, aucune parenté sportive. Ses premiers émois avec l’activité physique se portent plutôt sur le basket et le rugby, sans véritable suite. Ce n’est qu’en 2008 que Stéphanie Simpson se met à courir, à la mort de sa mère. « C’était d’abord une manière d’évacuer le stress, confie-t-elle. Un exutoire en cette période de deuil. » Plus tard, c’est encore un évènement personnel qui l’amène à franchir un nouveau palier. Après la naissance de son fils, Charles, en 2015, la jeune femme se cherche un défi post-maternité et s’inscrit au Mont Royal Summit Quest (MRSQ), une course de 100 km en aller-retour entre le Mont-Royal et Beaconsfield, sur les rives du lac Saint-Louis. D’abord émoussée par l’épreuve, elle ne lâchera plus les défis d’envergure.  

« À aucun moment ils ne se sont plaints »

stephanie simpson
Partir à l’aventure en vacances en famille – Photo : Stéphanie Simpson

À l’origine peu emballés à l’idée de marcher pendant plusieurs jours en pleine nature, plutôt que de se divertir au bord d’une plage ou d’une piscine, comme lors de leurs grandes vacances habituelles, les enfants se sont peu à peu laissé emporter par l’engouement de leurs parents. Et piquer, eux aussi, par les a priori de leur entourage. « Ils étaient au courant que certains proches pensaient que notre projet était irréaliste, que nous ne réussirions pas cette traversée tous ensemble, explique l’ultra marathonienne. Je crois que ça les motivait. » Pour autant, la préparation à l’aventure est demeurée sommaire, quelques balades le week-end et des retours de l’école à pied, préférablement à d’autres modes de transports. 

D’un point de vue logistique, l’équipée opte pour des expéditions de « dernière minute » chez Décathlon, afin de se procurer le matériel nécessaire. « Nous n’avions rien, sourit Stéphanie Simpson, ni sacs de couchage, ni tapis de sol, ni chaussures de randonnée. » Afin de ne pas porter son barda, la famille choisit une « version de luxe » de la Traversée de Charlevoix, en faisant appel aux services de Sentiers Québec-Charlevoix afin de transporter leurs bagages entre chaque refuge, ainsi que des aliments dans les réfrigérateurs de ces derniers. « Faire ce choix, c’était s’épargner la question et la gestion du poids, encore plus cruciale avec des enfants, précise-t-elle. Ils n’avaient sur leur dos qu’un sac d’hydratation muni de gourdes, et leur collation pour la journée. »

Après une première après-midi d’échauffement jusqu’au chalet de L’Écureuil, et une poignée de kilomètres au compteur, l’aventure démarre pour de bon en s’enfonçant dans les sentiers de Charlevoix. Pour le plus grand bonheur des parents, très pris par leur activité professionnelle dans le secteur de l’immobilier, le réseau cellulaire ne passe plus. Stéphanie Simpson renoue avec « l’instant présent » qu’elle chérit tant. Pas de distraction si ce n’est la nature alentour. Avancer. Se parler. S’écouter. Veiller les uns sur les autres pour que l’aventure parvienne à son terme puisque, comme le dit l’adage que la coureuse a fait sien : « Une chaîne est aussi solide que son maillon le plus faible. » « Compter les champignons, s’arrêter tous les 500 mètres pour boire une gorgée d’eau, on a tout transformé en jeu, raconte-t-elle. Un randonneur, Sylvain, suivait le même itinéraire que nous et partait plus tôt le matin : les enfants se sont vite fixés comme objectif quotidien de le rattraper. »

Les jours passent et la famille serpente au pied du Mont des Morios, s’arrête pour pique-niquer lorsque la vue sur la forêt boréale se dégage, se baigne dans le lac Boudreault et diverses piscines naturelles dans lesquelles Charles, Luca et Lola prennent parfois les sangsues pour des anguilles. Plus tard, ils aperçoivent le sentier de l’Acropole des Draveurs et la rivière Malbaie. Les parents s’étonnent de leur faculté à récupérer, de leur imagination aussi. Le soir, dans les refuges, les enfants improvisent des spectacles face à des voyageurs amusés, dont un « remake » de l’émission de téléréalité « Love Academy » façon « Têtes à Claques », le célèbre site humoristique québécois. « Je ne sais pas d’où ils sortaient ça, pouffe Stéphanie Simpson, mais on a bien ri ! »

« Cette expérience leur a appris à s’attendre, à s’entendre encore davantage, à travailler en équipe, poursuit-elle. Au final, à aucun moment ils ne se sont plaints. Ils nous ont surpris, ce qui prouve bien que l’on sous-estime souvent la force de nos enfants. » En arrivant sous le mont Grand Fonds, l’épilogue de cette traversée, la famille fait un détour. Plutôt que d’en finir sur un parking bétonné, face au panneau officiel d’arrivée, les cinq randonneurs rallie l’arche en bois de l’Ultra-Trail Harricana du Canada (UTHC), située non loin de là. Un moment symbolique dont Maxime profite pour demander Stéphanie en mariage, face à une fratrie ravie et fière d’être allée au bout du périple. 

« Les enfants en redemandent »

famille stephanie simpson maxime tardif
Bouger en famille doit avant tout être un grand jeu – Photo : courtoisie

Depuis, des périples, il y en a eu d’autres. L’année suivante, les Québécois ont traversé l’Atlantique pour s’attaquer au tour du mont Blanc, prémices de l’excursion géante de Stéphanie Simpson dans les Alpes italiennes. À l’été 2024, avant qu’elle ne s’envole pour le Tor, ils ont même exploré de nouveau la région de Charlevoix pour participer tous ensemble au défi des 5 sommets, une épreuve qui consiste à gravir, dans n’importe quel ordre, plusieurs pics des environs au cours des mois estivaux, avec à la clé des prix à gagner. Parmi les panoramas listés par l’organisation, le mont Grand Fonds, sur les hauteurs duquel la famille a pu s’élever après avoir terminé à ses pieds, quelques années plus tôt, sa première aventure collective.

« Les enfants en redemandent, note l’ultra marathonienne. Et ils veulent que ce soit toujours un peu plus difficile. » Elle ne compte plus les exposés à l’école consacrés à leurs différents voyages sportifs, les discussions entre eux au cours desquelles elle les entend se remémorer des souvenirs d’anecdotes ou de jeux partagés lors de ces parenthèses privilégiées, « créatrices de liens ». Pour la prochaine occasion de rassasier l’appétit familial en la matière, Stéphanie et Maxime songeaient au GR20, en Corse, l’un des sentiers de randonnée les plus redoutables d’Europe. Jugés trop vertigineux, certains passages délicats les ont convaincus d’attendre encore un peu, que les enfants grandissent. Finalement, c’est plutôt un trek au Népal qui se profile, histoire de faire découvrir à leurs explorateurs en herbe les chaînes de l’Himalaya, et même de cheminer jusqu’au camp de base de l’Everest. Au pied du toit du monde. Tous ensemble. 


L’essentiel à savoir sur la Traversée de Charlevoix

  • La Traversée de Charlevoix s’étend sur 105 kilomètres et cumule 4 000 m de dénivelé.
  • Elle est généralement complétée en 6 à 7 jours par les randonneurs, bien que des sportifs expérimentés puissent la parcourir en moins de 15 heures en courant.
  • Elle est située dans la région de Charlevoix, entre le Parc national des Grands-Jardins et le Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie.
  • Ce territoire fait partie de la Réserve mondiale de la biosphère de Charlevoix, reconnue par l’UNESCO.
  • La Traversée de Charlevoix passe par des forêts boréales, des crêtes montagneuses, et des vallées sculptées par les glaciers.
  • Les points de vue offrent des panoramas spectaculaires sur le fleuve Saint-Laurent et les montagnes environnantes.
  • La région est l’habitat de nombreuses espèces animales, comme le castor et l’ours noir.
  • Le sentier dispose de refuges rustiques bien espacés, pouvant accueillir une dizaine de personnes chacun. Tous les refuges offrent des poêles à bois et sont bien équipés (matelas, vaisselle, chaudrons, savon à vaisselle, éclairage au solaire, etc.) 
  • En choisissant l’option camping, la traversée se fait en autosuffisance complète, c’est-à-dire que les randonneurs doivent transporter leur nourriture, leur matériel de camping, et leur équipement de sécurité.
  • En choisissant l’option refuge, il est possible de réduire drastiquement le poids du sac à dos.
  • Des caches alimentaires peuvent être préparées avec l’aide des gestionnaires du sentier. Une boite anti-ours fixe est mise à disposition des randonneurs avec l’option camping à chaque étape afin qu’ils y rangent la nourriture.  Pour les randonneurs en refuge, il est possible d’opter pour des dépôts de nourriture, qui sera déposée à l’intérieur du refuge choisi pour le dépôt. 
  • Les températures peuvent varier considérablement selon les saisons, avec des étés chauds et des nuits fraîches, et un automne souvent frais et humide.
  • Les mouches noires et les moustiques sont fréquents en été.
  • Le sentier commence près de la municipalité de Saint-Urbain, à la Zec des Martres, et se termine à la station du Mont-Grand-Fonds sur les hauteurs de La Malbaie.
  • Nouveauté 2025 : le Traversée de Charlevoix permet désormais, en dehors de la période hivernale de rejoindre Saint-Siméon grâce à l’ouverture du refuge de l’Orignac.
  • Meilleures périodes : juin à septembre est la période idéale, bien que le mois de septembre offre les plus belles couleurs automnales.
  • En hiver, le sentier peut uniquement être exploré à ski, mais cela exige une préparation supplémentaire.
  • Il est obligatoire de réserver l’un des 12 refuges ou emplacements de camping à l’avance via le site de la Traversée de Charlevoix.

10 recommandations pour parcourir la Traversée de Charlevoix en famille avec des enfants

L’aventure de la Traversée de Charlevoix en famille, en pleine nature, loin de la civilisation, est accessible au plus grand nombre, mais elle nécessite une préparation adaptée. Il est recommandé de la concevoir avant tout comme un moment de qualité et hors du temps axé sur le plaisir des enfants, condition sine qua non pour qu’ils soient enthousiastes et qu’ils le restent tout au long du séjour à pied. Voici 10 recommandations pour profiter pleinement de cette expérience en toute sécurité :

1. Planifier votre itinéraire
Adaptez les étapes en fonction de l’âge et de l’endurance de vos enfants. Certaines portions du sentier sont plus exigeantes physiquement, il est donc conseiller de visualiser et d’étudier le parcours afin de le segmenter de manière équilibrée, par exemple en divisant en deux les plus longues étapes (voir l’encadré sur les étapes de la Traversée de Charlevoix). Gardez en tête qu’il y a peu de réseau cellulaire sur ce tracé, il est donc fortement recommandé de télécharger une application cartographique qui fonctionne avec votre GPS même hors réseau, comme Ondago.

2. Se préparer physiquement
Les semaines précédant le départ, effectuez des randonnées de courte durée pour habituer les enfants à marcher avec un sac à dos et à développer leur endurance. Augmenter graduellement les contraintes (sortie plus longue, sac plus lourd…)

3. S’équiper adéquatement
Chaque membre de la famille doit porter des chaussures de trail ou de randonnée confortables, de vêtements techniques qui, idéalement, respirent et sèchent rapidement, surtout si vous envisagez de porter vos affaires plusieurs jours d’affilée, de quoi faire face à une baisse subite des températures et inversement supporter la chaleur l’été, mais aussi vous protéger de la pluie (veste, voire pantalon, imperméable), et un sac à dos ajusté à chacun et agréable à porter. Le moindre irritant, une pression ou un frottement par exemple, décuplera jour après jour. Répartissez le poids total de ce que vous emportez entre les membres de la famille selon leurs capacités.

4. Gérer la nourriture et l’eau
Prévoyez des repas énergétiques et des collations diversifiées que les enfants apprécient (fruits secs, compotes, barres énergétiques). Assurez-vous d’avoir suffisamment d’eau en tout temps et renseignez-vous sur les points d’eau potable le long du parcours. Pensez à emporter un filtreur d’eau, qui s’adapte par exemple à l’embout d’une flasque. Par temps chaud, une déshydratation est vite arrivée et les conséquences peuvent vous contraindre à arrêter prématurément votre périple.

5. Rester en sécurité
Initier vos enfants aux bases de la sécurité en randonnée, comme rester sur le sentier, ne pas s’éloigner du groupe, toujours suivre le balisage, rester attentif et prudent, ou encore avoir conscience des dangers naturels lorsqu’on est en montagne ou en forêt où vivent notamment des animaux sauvages. Pensez à faire des quizz amusant en marchant pour les questionner ou leur faire passer des messages, l’air de rien, afin de ne pas tomber dans l’excès inverse qui pourrait les faire stresser ou angoisser.

6. Garder la motivation et adopter une posture positive 
Intégrez des jeux ou des activités éducatives pendant la marche pour maintenir l’intérêt des enfants, comme l’observation de la faune et de la flore, inventer des histoires en marchant en s’inspirant de ce qu’ils voient ou ressentent ou encore apporter un jeu de cartes ou des dés pour les moments de pause. Ne vous mettez pas de pression sur la distance parcourue ou la vitesse. Prenez le temps d’explorer et d’apprécier les paysages. Documentez l’aventure avec des photos, des vidéos et encouragez les enfants à dessiner, à écrire ou à faire des mémos vocaux de ce qu’ils ont vu durant la journée écoulée.

7. Gérer un rythme adapté au groupe
Adoptez un rythme de marche adapté au plus lent du groupe, en faisant des pauses régulières pour boire, manger et éventuellement se reposer. Garder en tête que, du moins dans la plupart des cas, aller au bout de l’aventure est une fin en soi et pas une compétition.

8. Réserver des hébergements
Réservez le plus en avance possible les refuges ou les campings où vous prévoyez vous arrêter pour dormir le soir, surtout en haute saison, pour garantir des places adaptées à votre famille et éviter une frustration qui viendrait briser votre belle dynamique. Choisissez des points de départ et d’arrivée proches des refuges pour raccourcir certaines journées.

9. Minimiser les imprévus
Emportez une trousse de premiers soins complète et informez-vous sur les procédures à suivre en cas d’urgence s’il vous arrive quoi que ce soit durant votre périple en nature. Expliquez à vos enfants ce qu’ils doivent faire dans l’hypothèse, même peu probable, qu’ils se retrouvent livrés à eux-mêmes.

10. Respecter l’environnement
Enseignez aux enfants l’importance de respecter la nature, comme ne pas perturber la faune, et sans laisser de traces, en les faisant par exemple ramasser leurs déchets. S’aventurer en nature ne doit jamais être synonyme de nuisance.

🔹 Pour plus d’informations touristiques et pratiques, consultez les sites web de Bonjour Québec  et de Rando Québec 


À lire aussi dans la série Bonjour Québec :

👉 Les courses Gaspesia 100 : des trails de caractère entre terre et mer
👉 Québec Méga Trail : du Saint-Laurent au sommet du mont Sainte-Anne en passant par le fond du bois
👉 Ultra-trail du Fjord du Saguenay, le petit nouveau qui veut devenir grand
👉 Ultra-Trail Harricana du Canada : « la pure identité québécoise en terme d’environnement et de nature » 
👉 Le Bromont Ultra, un classique authentique à ne jamais prendre de haut


Un contenu BOUM est commandé et payé par un partenaire de Distances+. Cet article a été produit dans le cadre d’une collaboration avec Bonjour Québec. Lorsque l’équipe de Distances+ publie un contenu commandité, qui respecte notre politique éditoriale, elle en avise clairement le public. Le contenu est produit par des membres de l’équipe de Distances+, dans le ton, le style et la manière qui nous distingue.