Nicolas Danne compte se « casser les jambes » au Défi des Escaliers

Un participant du Défi des escaliers
Le Défi des Escaliers permet d'explorer les plus beaux points de vue de la capitale - Photo : Michèle Grenier

« Il me semble que je t’ai déjà vu quelque part », se fait souvent dire Nicolas Danne. Depuis qu’il a accompagné Mathieu Blanchard dans son aventure sur le sentier des Appalaches, et qu’il est devenu par le fait même un personnage du film Confiné, l’athlète montréalais n’est plus un inconnu dans la communauté. Au point où la série d’événements Je Cours QC lui a demandé d’être son ambassadeur, et de représenter notamment le Défi des Escaliers Fonds de solidarité FTQ.

L’événement est de retour après deux ans d’annulation. « Il n’y a pas d’autres courses d’escaliers au Québec, c’est vraiment un événement unique dans le portrait », lance le Français d’origine, installé au Québec depuis plus de cinq ans. « Ça sort des sentiers battus, c’est le cas de le dire! »

Le 5 juin prochain, il sera donc au fil de départ de la plus longue épreuve au programme – la course de 19 km – qui s’élancera devant le parlement de Québec (un nouveau site de départ), avant d’aller sillonner les rues et ruelles de la vieille capitale, et de gravir ou descendre ses très nombreux escaliers.

« Je n’ai jamais fait une course comme ça, dit-il. C’est sûr que ça va me sortir de ma zone de confort. J’espère bien me casser les jambes comme il faut! »

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Nicolas Danne en entraînement – Photo : Cédric Bonel

Nicolas est pourtant un habitué des défis. Au Québec, il a fait une 4e place au 160 km du Bromont Ultra. Il a complété le 125 km de l’Ultra-Trail Harricana et le 110 km du Québec Méga Trail. À l’étranger, il a participé au fameux Tor des Géants en Italie, un ultra de 330 km dans les Alpes italiennes. Au tout début de la pandémie, en mars 2020, il s’était fait remarquer en complétant un 100 miles autour de la maison, dans le quartier Villeray à Montréal. « Quelque chose de vraiment con », avoue-t-il aujourd’hui en riant.

Autant dire que les petites distances, comme celle du Défi des Escaliers, sont plutôt des « courses-plaisir », dit celui qui travaille comme représentant technique au Québec pour l’équipementier suisse ON Running. Mais les escaliers ne doivent pas être sous-estimés, jure-t-il. « C’est clair que c’est une course musculaire », précise Nicolas. C’est une bonne préparation pour d’autres épreuves dans les semaines à venir, ou un simple « apéritif » de début de saison pour se remettre dans l’ambiance des courses chronométrées.

Un trail urbain original

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Sur le parcours du Défi des Escaliers – Photo : Michèle Grenier

Le Défi des Escaliers est « une course urbaine hybride », explique Patrice Gagnon, directeur de course pour la série Je Cours Qc. Contrairement à un événement de marathon ou de demi-marathon classique, « les rues ne sont pas fermées, alors les participants courent sur les trottoirs, au milieu des touristes », rigole-t-il. La sécurité est à l’avant-plan, ajoute-t-il immédiatement, avec la présence de bénévoles aux points stratégiques et un très bon balisage.

Le Défi des Escaliers est sans conteste un genre de « trail urbain », un concept assez développé en France, explique Patrice. Le but est d’utiliser la géographie urbaine de façon originale. Pour la distance de 19 km, avec un D+ de 658 mètres, les coureurs devront monter ou descendre un peu moins de 3000 marches, dans des sections allant de trois marches jusqu’à 398 du côté du célèbre escalier du Cap-Blanc.

Cette volée de marches, qui mène aux plaines d’Abraham, est un site d’entraînement connu par la communauté de coureurs de la capitale. Il y aura, le jour de la course, des tapis en bas et en haut des marches, afin de déterminer au « chip time » le coureur et la coureuse la plus rapide sur ce segment. Ils seront couronnés « roi et reine » de l’escalier du Cap-Blanc.

Les participants descendront par ailleurs tous les escaliers de la promenade des Gouverneurs, en direction du Château Frontenac. Puis, ils auront la chance de passer par des endroits rarement ou jamais empruntés par les passants, comme des arrière-cours privées.

« Ça reste une course de route quand même », précise Patrice Gagnon, car il y a des sections de plat sur route où l’on peut augmenter la cadence.

D’ailleurs, le temps des gagnants sont pratiquement similaires à ceux d’un demi-marathon sur route classique. Malgré ses nombreuses marches, la course de 19 km se gagne entre 1 h 16 et 1 h 23 chez les hommes et environ 1 h 30 chez les femmes.

Les participants peuvent aussi opter pour les distances de 13 ou 9 km, et les jeunes peuvent s’amuser sur le 2 km.

Il reste du temps pour se préparer

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Le Défi des Escaliers emprunte presque 3000 marches – Photo : Michèle Grenier

À moins d’un mois de l’événement, il n’est pas trop tard pour s’entraîner et préparer ses cuisses au jour J, assure Nicolas Danne. « Si vous avez gardé votre rythme d’entraînement depuis le début de l’année, vous serez prêt pour la course. Je recommande évidemment d’ajouter des séances d’escaliers dans vos prochaines sorties au cours des semaines à venir », conseille-t-il.

« Je pense que c’est un excellent exercice pour les coureurs en sentiers, parce que tu peux tester ta performance cardio et musculaire en même temps, sur une distance qui n’est pas trop taxante pour le reste de la saison », note Nicolas. Deux semaines après la course, il sera d’ailleurs du 110 km du Gaspesia 100.

« Inscrivez-vous, ça va être le fun. Québec est tellement belle à ce moment-là de l’année en plus », conclut-il.

En savoir plus sur le Défi des Escaliers Fonds de solidarité FTQ (site officiel).


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