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  • Marion Delespierre

    Trois questions à Marion Delespierre, championne du monde de trail long, médecin à plein temps et future maman

    La championne du monde de trail long Marion Delespierre n’accrochera pas de dossard sur son ventre rond en 2024. La coureuse lyonnaise a annoncé en ce début d’année que le seul ultra auquel elle se préparerait cette année sera celui de donner naissance à son bébé. Compétitrice, elle ne s’arrêtera pas de courir pour autant et n’a pas l’intention de faire une croix sur sa carrière de haut niveau, ni sur sa carrière professionnelle de médecin de sport. Plus

  • marianne hogan

    Trois questions à Marianne Hogan : « cette dernière blessure m’a grandement assagi »

    La carrière de traileuse de Marianne Hogan pourrait se résumer, jusqu’à présent, à des montagnes russes, qu’elle dévale avec un large sourire, tantôt en criant de joie, tantôt en serrant les dents, en étant toujours prête à repartir pour un tour. À l’orée de sa saison 2024, la championne québécoise semble toutefois résolue à changer de dynamique en mettant fin au cercle vicieux des blessures qui l’assaillent, sans pour autant cesser de partir courir longtemps et de grimper haut pour mieux contempler les sommets. Plus

  • casquette verte

    Trois questions à Casquette Verte : « J’ai envie de savoir ce que ça pourrait donner de m’entraîner »

    La saison de trail a déjà commencé pour Alexandre Boucheix alias Casquette Verte et elle s’annonce riche, rythmée et… un peu différente des années précédentes. Le coureur de Saint-Mandé, en région parisienne, rêvait depuis ses débuts en ultra-trail d’aller courir le Hong Kong 100, il a donc sauté sur l’opportunité d’être au départ de la première étape du nouveau circuit World Trail Majors. Il savait en partant qu’il n’avait pas la forme nécessaire pour donner le meilleur de lui-même après une fin d’année 2023 intense. Il a passé la ligne d’arrivée à la 22e place après 13 h 28 min (cote ITRA 703) sur cette course de 103 km (5300 m D+) réputée rapide. Il a bien « essayé de courir » sur les premiers kilomètres, mais il n’avait « pas d’énergie » et le moteur n’a pas suivi, a-t-il raconté sur ses réseaux sociaux. « Je ne cherche aucune excuse, a-t-il souligné dans la foulée. J’ai passé une grosse dizaine d’heures à fouiller toutes les raisons possibles. La réponse, je l’ai trouvée et elle est simple : j’ai été mauvais ! Je suis déçu de moi. J’ai loupé une occasion, et je n’ai pas appris grand chose. Et c’est ce qui m’énerve le plus. Ah si, j’ai peut-être appris quelque chose : ça m’a donné envie de ne plus louper d’occasions. Et ça, c’est bien! » Or, des occasions, le plus célèbre traileur parisien en aura en masse en 2024. Plus

  • Blandine L'hirondel

    Trois questions à Blandine L’hirondel : « Il faut avant tout prendre soin de soi et de sa santé pour perdurer dans le sport »

    L’année 2023 restera sans doute une saison charnière dans la carrière de Blandine L’hirondel. Habituée à gagner souvent, depuis ses débuts en 2016 sur l’île de La Réunion, parfois même devant les athlètes masculins comme à l’été 2019 au Grand Raid des Pyrénées, la meilleure traileuse française au classement ITRA en ce début 2024 (cote 809) a expérimenté ces derniers mois les blessures, les coups d’arrêts et les remous émotionnels. La Normande, double championne du monde (2019 et 2022) et championne d’Europe de trail en titre, n’avait pas été en mesure de prendre le départ des championnats de France en mars au Trail de la Cité de Pierres en raison d’un gros rhume. En juin, c’est une blessure sous le pied qui l’avait empêchée de défendre son titre aux mondiaux en Autriche. Enfin, en octobre, elle avait été contrainte à la dernière minute de ne pas prendre le départ du Grand Trail des Templiers à Millau en raison d’une douleur inquiétante au talon, qui s’est révélée être une fracture de fatigue du calcanéum. Si, sur le coup, Blandine a eu du mal à accepter le diagnostic établi par son confrère médecin et confrère traileur en équipe de France Thibaut Garrivier, elle a vite relativisé et en a profité pour se poser et se reposer. Plus

  • mathieu blanchard

    Trois questions d’avant-saison à Mathieu Blanchard : « Je tente de retrouver une énorme flamme »

    Après ses deux podiums successifs à l’UTMB (3e en 2021, 2e sous la barre des 20 heures en 2022), le capital notoriété du coureur franco-québécois Mathieu Blanchard a explosé. Tout comme les sollicitations de toutes parts. Fin communicant, très à l’aise pour partager ses expériences et son quotidien de sportif de haut niveau et athlète généreux de son temps, il a dû apprendre à ne plus dire « oui » à toutes les propositions qui se présentent, mais aussi à se protéger des affres de la popularité et de l’ultra médiatisation — en partie née de sa participation à l’émission Koh-Lanta — tout en essayant de garder le contrôle sur la narration de sa propre histoire, à travers ses réseaux sociaux, son livre (« Vivre d’aventures ») ou encore les documentaires dont il est le « héros ». Dans les derniers mois, il a fait notamment l’objet d’un article de plusieurs pages dans « Paris-Match », l’emblématique émission « Intérieur sport » de Canal+ lui a consacré un épisode tout entier et L’Équipe Explore a diffusé un film sur son duo épique dans le désert de Jordanie avec son petit frère amputé d’une jambe (« L’âme frère »). Elle est loin l’époque où Distances+ était à peu près le seul média à raconter les victoires, les aventures et l’évolution de l’ingénieur-athlète montréalais, vedette numéro 1 au Québec, qui avait décidé de s’investir à temps plein dans sa pratique du trail dès 2018. Plus

  • claire bannwarth

    Trois questions à l’ultra-traileuse XXL Claire Bannwarth, double vainqueure de l’infernale Spine Race au Royaume-Uni

    Après avoir réalisé sa saison la plus intense en carrière en 2023, avec 28 courses d’ultra-distance (et souvent la victoire à la clé et des podiums au classement général), plus de 12 000 km et 270 000 m D+ au compteur, l’Alsacienne Claire Bannwarth a l’intention de monter encore d’un cran en 2024. La détentrice du record sans assistance du Colorado Trail aux États-Unis (un sentier de 800 km traversant huit chaînes de montagne entre Denver à Durango) vient d’ailleurs d’inaugurer son année de course à pied par une nouvelle victoire sur la Spine Race, tracée sur le plus vieux sentier balisé d’Angleterre, entre le nord du pays et l’Écosse. Elle a passé la ligne d’arrivée ce jeudi 18 janvier dans sa grosse « doudoune » après avoir affronté les 431 km et près de 11 000 m D+ dans le froid et le vent glacial en 92 heures et 2 minutes, contre 97 heures et 39 minutes l’an dernier. Elle s’offre du nouveau la 5e place au scratch sur 160 participants. À peine reposée de son premier ultra-trail XXL de la saison, Claire a joué le jeu des « Trois questions D+ ». Plus

  • FlowWhyNot

    Trois questions à… l’illustraileur FloWhyNot

    À l’aube de son 40e anniversaire, le traileur breton Florent Beaufils, alias FloWhyNot quand il a son crayon d’illustrateur à la main gauche, rêve de s’épanouir sur 100 miles. Motivé par des résultats immédiatement encourageants à ses débuts en 2019, avec notamment une 5e place au classement général du Ouest Trail Tour (un circuit rassemblant […] Plus

  • genevieve asselin demers

    Geneviève Asselin-Demers : « Tranquillement pas vite, je fais ma place dans le trail »

    La Montréalaise Geneviève Asselin-Demers a dominé la saison d’ultra-trail 2023 au Québec et a conclu sa spectaculaire deuxième année de course en sentier avec une première victoire internationale, à Puerto Vallarta by UTMB au Mexique. Distances+ a rencontré la nouvelle athlète vedette de la province. Une femme simple, sincère et réaliste. Plus

  • marline cote

    Marline Côté quitte aujourd’hui les Événements Harricana et redevient « simple » coureuse

    Après sept années passées à la barre des Événements Harricana, notamment comme organisatrice de l’Ultra-Trail Harricana du Canada (UTHC), Marline Côté a décidé de passer la main et de prendre une pause du monde de l’événementiel dans lequel elle s’est investie corps et âme durant près d’une décennie, jusqu’à éprouver une certaine forme d’épuisement. Elle quitte officiellement ces fonctions ce vendredi soir. Celle que son entourage décrit comme une femme solaire, positive, dynamique, à l’écoute, attentionnée, persévérante et innovante compte désormais vivre sa passion pour la course en sentier comme simple athlète éprise de plein air. Elle a répondu aux questions de Distances+ juste avant de remettre à « sa gang », à sa « dream team », les clés de l’UTHC. Interview! Plus

  • Aurélien Dunand-Pallaz

    À chacun sa Diagonale : retour sur le Grand Raid 2023

    L’incertitude est inhérente à l’ultra-trail. Cela nourrit les craintes et fait le charme de cette discipline extrêmement exigeante. Les conditions météo, une mauvaise chute, la gestion de la fatigue, la pression… tant d’aléas sont susceptibles de faire voler en éclats les estimations et les prévisions d’un ultra-traileur, qu’il soit professionnel ou amateur. Une préparation rigoureuse et optimale n’offre jamais la garantie d’une course réussie ou même de tout simplement franchir la ligne d’arrivée. Les jours précédant la 31e édition du Grand Raid de La Réunion, Distances+ s’est entretenu avec dix athlètes expérimentés sur cette « Diag », prêts à prendre de nouveau le départ de la Diagonale. Ils nous avaient partagé leurs espoirs, leurs ambitions et parfois leurs craintes. L’heure est aujourd’hui au bilan. Alors, qu’est-il arrivé, durant cette édition 2023 de la Diagonale des fous, à la « Reine » Marcelle Puy, aux Réunionnaises Émilie Maroteaux et Sylvaine Cussot, à la doyenne de l’épreuve Odyle Monteils, au couple Céline et Ludovic Pommeret, au vainqueur de la Hardrock 100 Aurélien Dunand-Pallaz, à Casquette Verte et au champion québécois Jean-François Cauchon ? Réponse ci-dessous ! Plus

  • maria semerjian

    Maria Semerjian : un top 10 à la Diag pour la 4e fois en 14 ans?

    Collaboratrice de Distances+ depuis 2020, Maria Semerjian est une ultra-traileuse chevronnée, une coureuse toulousaine qui a appris à la dure sur les rugueux sentiers pyrénéens. Même si elle s’en défend, Maria a également porté l’étiquette d’athlète élite en Occitanie, avec une soixantaine de trails à son actif, dont six victoires, notamment au Grand Raid des Pyrénées, au 100 miles du Sud de la France ou encore au Restonica Trail, et une vingtaine de top 3 en carrière. Elle a par exemple terminé 3e du Tor des Géants en 2016 et du 100 miles de la Swiss Alps (160 km, 9900 m D+) l’année dernière. Son amour pour l’ultra-trail technique est devenu incandescent après avoir étreint la Diagonale des fous dès sa première fois, il y a de cela 14 ans. Elle avait terminé 9e. Neuf ans plus tard, elle s’est classée de nouveau 9e puis 6e l’année suivante, en 2019. Elle revient cette année avec une cheville capricieuse, mais l’envie d’en découdre et de se prouver qu’elle est encore dans le coup, capable de s’offrir un quatrième top 10 en carrière au Grand Raid de La Réunion. Plus

  • aurelien dunand-pallaz

    Grand Raid de La Réunion : cette fois, c’est la bonne pour Aurélien Dunand-Pallaz

    2018, 2019, 2022… Par trois fois, une blessure a empêché Aurélien Dunand-Pallaz, l’un des meilleurs ultra-traileurs au monde (8e au classement ITRA sur les épreuves de 100 miles), de prendre le départ du Grand Raid de La Réunion. Cette année, tous les indicateurs sont au vert pour que le Savoyard honore enfin ce rendez-vous. Plus

  • ludovic pommeret

    Courir le Grand Raid de La Réunion en couple

    Après trois belles deuxièmes places (2009, 2014 et 2019), Ludovic Pommeret était parvenu à gagner la Diagonale des fous 2021 en 23 h 02, main dans la main avec l’Italien Daniel Jung. Comme beaucoup de traileurs, il « apprécie vraiment cette course, son ambiance, les amis que l’on retrouve à chaque édition et le mélange voyage-défi physique-vacances », mais après sa victoire, il avait envie de retourner à La Réunion pour courir le Grand Raid différemment, de l’intérieur plutôt que devant, et de passer la ligne main dans la main, mais avec celle qui partage sa vie et par extension ses défis. Céline et « Ludo » avaient pris le départ ensemble en 2022, mais ils n’avaient pas pu rejoindre le stade de La Redoute. Alors ils remettent ça cette année, pour vivre cette Diagonale d’un bout à l’autre en amoureux. Plus

  • casquette verte

    Casquette Verte : « À chaque fois que je viens sur la Diagonale, je prends une énorme claque »

    une relation d’amour vache avec le Grand Raid de La Réunion. « J’avais couru la CCC quelques semaines plus tôt, mais c’est vraiment sur la Diag que j’ai découvert le trail et l’ultra, se souvient l’athlète parisien. J’avais pris ma première claque! C’était tellement dur! Mais c’est là que j’ai réalisé que j’aimais vraiment ça. Je me suis aussi rendu compte que j’étais très très loin de m’être totalement accompli physiquement sur cette course, que j’en avais pas mal sous la pédale. » Il avait passé la ligne au stade de La Redoute en 33 h 30, en 82e position. Il revient courir ce 100 miles mythique à travers l’île de La Réunion pour la quatrième fois. Plus