Avec les jours courts de l’hiver et la température froide, ne sentez-vous pas qu’il vous manque un petit quelque chose? De la vitamine D, peut-être?
La vitamine D n’a longtemps été associée qu’à la santé osseuse. On croyait que son rôle se résumait à être une bonne coéquipière du calcium en lui permettant d’être mieux absorbée.
Récemment, il y a eu un essor de l’intérêt des scientifiques pour cette vitamine. Selon les dernières avancées scientifiques, on croit qu’une déficience en vitamine D serait associée à un risque accru d’infections respiratoires (dont le fameux rhume).
La vitamine D jouerait également un rôle dans la force musculaire et la récupération. En fait, être déficient en vitamine D affaiblirait et atrophierait vos muscles. Avoir un niveau de vitamine D adéquat réduirait aussi les risques de souffrir de fractures de stress. Toutes de bonnes raisons de s’y intéresser en tant que coureur.
Vitamine soleil… lorsqu’il y a du soleil!
Celle qu’on appelle souvent la « vitamine soleil » doit ce surnom à la capacité de la peau de synthétiser de la vitamine D à partir du soleil. Un peu comme une plante, nous avons besoin d’une certaine quantité d’ensoleillement pour maintenir nos fonctions normales.
Or, les rayons du soleil ne sont pas assez forts au Québec entre les mois d’octobre et avril pour assurer une telle synthèse, sans oublier que, durant ces mois froids, une grande partie de notre peau est couverte par une (ou plusieurs!) couche de vêtements.
La vitamine D est contenue naturellement dans un nombre limité d’aliments comme les poissons gras (ex : saumon, hareng, sardine), les jaunes d’œuf et les champignons séchés au soleil. Le lait, certains yogourts et la margarine sont également enrichis en vitamine D au Canada, mais les niveaux d’enrichissement sont présentement trop faibles pour assurer un niveau optimal de vitamine D dans le sang.
Entre la prise de sang et les suppléments
Comment s’assurer d’avoir assez de vitamine D? La meilleure méthode serait de la faire doser dans le sang. Toutefois, ce test est généralement coûteux, ce qui rend certains médecins frileux de le prescrire.
Nous savons qu’une grande partie de la population canadienne est déficiente en vitamine D. Plusieurs experts en nutrition sportive conseillent de prendre un supplément de 2000 UI (UI pour unité internationale) de vitamine D3 (apparemment mieux que D2) par jour, d’octobre à avril.
On trouve facilement des capsules de 1000 UI de vitamine D en pharmacie. Vous pourriez choisir d’en prendre chaque jour ou encore de regrouper les doses en une seule de 14 000 UI par semaine, puisque le corps peut stocker cette vitamine.
Ancienne skieuse de fond avec le Rouge et Or, Geneviève Masson se passionne pour tout ce qui combine sport et plein air. Cette nutritionniste du sport est spécialisée dans les sports d’endurance et les troubles alimentaires. Suivez-la sur Facebook, Instagram, Twitter et sur son site.
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