L’alcool agit sur votre forme physique, sachez-le!

Alcool course
Photo : Rawpixel

On aime la course, et on aime aussi l’après-course. Boire une bière ou deux, ça rafraîchit et ça relaxe. Mais c’est pas mal tout ce que ça fait de bien! Comment rendre l’alcool et le sport compatibles?

L’alcool : bon… mais pas bon

Certains vous diront que la bonne réponse est de ne pas en boire. Je ne veux pas être plate, mais je vais être honnête. L’alcool :

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  • Nous rend plus essoufflé
  • Accélère notre rythme cardiaque
  • Compromet nos réserves d’énergie
  • Ralentit nos réflexes
  • Cause plus de courbatures
  • Menace l’entretien de nos muscles
  • Ralentit notre récupération

Bref, à trop lever le coude, on a plus de misère à lever les pieds!

Et pourquoi donc?

L’alcool nuit à notre forme de plusieurs façons :

  1. Il ralentit la production de notre importante source d’énergie à l’effort, soit le glycogène. Le foie produit du glycogène et il élimine l’alcool. Ces deux mécanismes sont en concurrence, alors si on boit de l’alcool, le foie est moins efficace à fabriquer notre carburant.
  2. Il perturbe le taux de sucre sanguin (glycémie) jusqu’à 36 heures après la consommation, parce que le foie, qui s’occupe habituellement de cet équilibre, est occupé à gérer l’alcool. L’alcool nuit à la production d’énergie, et aux performances physiques et mentales.
  3. Il ralentit les réflexes jusqu’à 12 heures plus tard, car il perturbe la transmission de l’influx nerveux.
  4. Il nuit à l’hydratation et à l’équilibre des sels minéraux dans le corps.
  5. Il augmente le stress dans notre corps. L’alcool élève le niveau de l’hormone cortisol et il diminue les taux de testostérone. Cela nuit au développement des muscles et peut même engendrer une perte musculaire.
  6. Il diminue les taux d’hormone de croissance. Et il s’avère que cette hormone est la clé pour développer des muscles, pour brûler du gras et pour récupérer.
  7. Il nuit à la qualité du sommeil, donc à la récupération.
  8. Il affaiblit le système immunitaire, donc augmente le risque d’être malade.

On fait quoi, alors?

On choisit nos priorités. Selon nos objectifs, on décidera peut-être de faire des compromis. Si le plaisir passe avant tout et que l’après-course y contribue, on apprécie — et on assume — notre bière. Pour que l’alcool soit moins dommageable, on peut :

  • Boire de l’eau avant de passer à l’alcool
  • Boire au moins autant de verres d’eau que de consommations d’alcool
  • Manger avant ou en même temps qu’on boit
  • Découvrir des boissons non alcoolisées qui nous peuvent nous faire plaisir
  • Boire modérément et occasionnellement seulement

Les coureurs aiment la bière. C’est la course qui ne l’aime pas!


Stéphanie Côté est nutritionniste. Suivez-la sur Facebook et Twitter, et visitez son site web!

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