Choisir un entraîneur : ça vaut la peine, même chez les coureurs âgés de 50 ans et plus

Photo : courtoisie

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Dans le cadre de notre grand dossier sur la course chez les gens âgés de 50 ans et plus, nous vous présentons le témoignage d’un couple de Laval, qui a choisi d’embaucher un entraîneur. Un geste qu’ils ne regrettent pas.

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Pour Suzanne St-Germain et Gaston Lamontagne, la course permet de prendre soin de leur santé et de leur couple. Ils ont entrepris ensemble un projet d’encadrement avec une entraîneuse certifiée en course à pied, Sylvie Michaud.

À l’été 2013, à la fin de la cinquantaine, Suzanne St-Germain décide de gravir le Kilimandjaro, en Tanzanie. Il s’agit que du plus haut sommet du continent africain, rien de moins. Pour atteindre son objectif, elle s’entraîne à la marche et, ensuite, à la course. Elle fouille sur le Net et se trouve des programmes pour encadrer ses entraînements.

Au retour de son aventure sur le Kilimandjaro, elle ressent le besoin de se remettre à la course. « C’était important pour moi », confie-t-elle. C’est à ce moment qu’elle prend la décision de faire appel à un entraîneur.

De son côté, malgré des antécédents sportifs plutôt modestes, Gaston Lamontagne s’est laissé lui aussi tenter par l’ascension du Kilimandjaro. Pour s’aider dans son projet d’escalade, il entreprend un entraînement de course avec un programme trouvé sur Internet, soit « Du canapé au 5 km ». Il s’agit d’un programme progressif de neuf semaines qui alterne la marche et la course.

Une valeur ajoutée

Pour Suzanne, « ce qu’on comprend avec un entraîneur, c’est que si on ne s’occupe pas des effets qu’ont les années sur nos articulations, nos muscles, et si on ne s’occupe pas de faire de l’endurance ou du renforcement, le corps va continuer à vieillir rapidement. Si on s’entraîne intelligemment, je peux vous témoigner qu’on retarde vraiment les effets du vieillissement. »

Ainsi, l’entraîneur devient une valeur ajoutée pour le sportif de plus de 50 ans.
« Nous n’avons pas toutes les connaissances nécessaires afin de faire face aux enjeux du vieillissement, dit Suzanne. Un entraîneur certifié comme Sylvie Michaud, oui! Tu ne peux changer ton passé, dit-elle encore, mais, par contre, avec les actions que te propose un entraîneur, tu vas optimiser ton futur. »

Photo: Courtoisie
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Conditions gagnantes

Avant de trouver le bon entraîneur, le couple a d’abord déterminé ce qui ferait d’eux de bons clients. Selon Suzanne, il faut « d’abord que tu sois authentique. Il faut que tu sois honnête envers toi-même ».

Pour elle, les objectifs de base étaient de ne pas se blesser et d’améliorer sa vitesse. Mais elle en a retiré bien plus. « Mon entraîneur m’a fait prendre conscience que nous devons d’abord nous réapproprier notre corps. Ses connaissances au niveau physiologique, ses certifications et ses expériences de vie personnelles en lien avec la course sont un plus pour moi. Elle est plus que motivante, elle est inspirante. »

« Mon entraîneur m’a également appris à être humble et à arrêter de me comparer. On devient de meilleurs sportifs en mettant notre égo de côté. Un égo démesuré n’est jamais un bon conseiller. »

L’objectif de Suzanne cette année est de faire le marathon d’Ottawa. « Ma coach m’a structuré un plan d’entraînement afin d’atteindre correctement mes objectifs et elle m’accompagne en conséquence », dit-elle.

Pour le couple, lorsqu’on se dépasse, sans blessure, c’est toute l’estime de soi qui en est améliorée. « Ça n’a pas de prix », dit Suzanne. Avec une pointe d’humour, Gaston, lui, mentionne « qu’un entraîneur a quand même un prix, mais vu qu’on achète beaucoup moins de pilules, on fait de l’argent en fin de compte! »

Suzanne St-Germain croppée
Photo : courtoisie

Les qualités recherchées

Lorsqu’on lui demande ce qu’elle recherche chez un entraîneur, Suzanne mentionne « qu’il doit répondre à nos objectifs, pas aux siens. Il se doit d’être à l’écoute, d’être disponible, d’être motivant et mobilisant. Un entraîneur doit nous apprendre à nous faire confiance. Il doit savoir dédramatiser, sans pour autant minimiser les petits drames qu’on lui rapporte. Docteur Google n’est pas toujours de bon conseil, un entraîneur, oui. Lorsque l’instructeur est certifié et intègre, c’est un gage de réussite. »

Un style de vie, une façon d’être

En terminant, pour Suzanne St-Germain, « l’entraîneur nous permet d’aller au-delà de la statistique et de savourer pleinement toute la progression que nous avons faite depuis le tout début de l’encadrement ».

Pour Gaston Lamontagne, l’enseignement de l’entraîneur est important, car cela lui permet de bien faire les exercices afin d’en retirer tous les bienfaits. De plus, « les motivations de l’entraîneur sont essentielles pour atteindre les buts que je me suis fixés ».

C’est une belle synergie que vit le couple Saint-Germain–Lamontagne afin de faire de la course, un style de vie où bonheur et plaisir se côtoient de plus en plus souvent, grâce aux judicieux conseils de leur entraîneuse, Sylvie Michaud.