Les parcs nationaux de la Sépaq : idéal pour la course automnale

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Dans le parc national de la Gaspésie - Photo : Sépaq

L’automne arrive, et la Sépaq lance un message aux coureurs : c’est la meilleure saison pour explorer au pas de course les centaines de kilomètres de sentier bien entretenus dans les parcs nationaux du Québec. En plus d’une température un peu plus fraîche, les couleurs vont bientôt émerger. Et puis, en forêt, les odeurs sont particulières et la lumière est un peu tamisée en cette période de l’année.

C’est le temps de réserver son terrain de camping ou son hébergement pour un week-end en famille, en couple, entre amis, ou même seul! La Sépaq a des établissements aux quatre coins du Québec. À noter : en raison des mesures sanitaires mises en place pour lutter contre la Covid-19, il est impératif d’acheter son droit d’accès en ligne avant de se présenter sur les lieux.

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Le parc national d’Oka : des souvenirs à construire pour toute la famille

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Le sentier du Calvaire, au parc national d’Oka, mène à un joli point de vue sur le lac des Deux-Montagnes – Photo : Sépaq

« J’aime ce parc parce qu’il est vraiment accessible, dit David Castonguay, un coureur de très bon niveau qui réside à la limite du parc national d’Oka, dans les Basses-Laurentides. S’il va très régulièrement sur les lieux pour courir seul, c’est aussi un endroit pour partager des expériences en famille, dit-il.

« C’est un parc plus petit, moins accidentés, avec des sentiers larges et très bien aménagés, explique David, ce qui est parfait pour initier les petits au plein air. » 

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David Castonguay et l’un de ses enfants – Photo : courtoisie

L’une des activités préférées de ses trois enfants est l’ascension du « Calvaire ». Aménagé au 18e siècle par des moines sulpiciens, le sentier mène à un joli point de vue sur le lac des Deux-Montagnes, après deux kilomètres de montée. Les oratoires et les petites chapelles tout au long du parcours amusent les plus jeunes et permettent une plongée dans l’histoire. « On apporte un petit lunch, on pique-nique en haut et en redescend après », dit David, qui garde précieusement en tête le souvenir des premières sorties avec ses enfants dans un sac à dos porte-bébé.

Pour les coureurs, il est possible de relier ce segment au « sentier du Sommet », afin d’aller chercher un peu plus de dénivelé et d’allonger les kilomètres. La boucle d’environ 10 km pour 250 m D+ offre une immersion en pleine forêt laurentienne. À ne pas manquer l’automne, lorsque les feuilles tapissent le sol d’une couverture dorée.

La plage du parc national d’Oka – Photo : David Castonguay

David souligne la variété des activités offertes au parc d’Oka, ce qui est idéal pour les coureurs qui ont envie de varier les plaisirs. « Comme on est sur le lac des Deux-Montagnes, on peut faire du kayak. Il y a aussi la plage : avec les enfants, c’est toujours ‘’winner’’. Tu peux faire du vélo, avec la route verte qui passe dans le parc. Ça te permet d’aller au village d’Oka, où on peut prendre le traversier aller-retour juste pour le fun! C’est vraiment parfait pour faire des mix avec du camping et d’autres activités. »

Et comme le parc est en « banlieue » de Montréal et Laval, l’aventure peut durer une demi-journée seulement, remarque David.

Tout savoir sur le parc d’Oka

La station touristique Duchesnay : des sentiers et encore des sentiers

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Annou Théberge : Photo : courtoisie

Annou Théberge a découvert la station touristique Duchesnay il y a quelques années en s’inscrivant à un club de trail. La résidente de Shannon, à une dizaine de kilomètres du centre de villégiature, fréquente maintenant les lieux deux ou trois fois par semaine.

« J’ai pris toutes les cartes des sentiers de raquettes, de ski de fond et de randonnée et je les ai superposées pour me faire une carte de course », explique-t-elle en riant. « Ça m’a permis de connaître Duchesnay comme le fond de ma poche », assure-t-elle.

Le club de trail original a évolué après le départ de son leader pour devenir un groupe amical dénommé « Les coureurs des bois Duchesnay », qui est plus ou moins privé : on en devient membre sur invitation. Il n’y a pas de frais d’inscription, mais le club a deux règlements incontournables : participer à une sortie au moins une fois par mois, et toujours avoir le sourire.

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Annou Théberge (à droite) et une partie de son groupe de trail – Photo : courtoisie

Annou est l’une des leaders du groupe le plus rapide, et elle aime sortir sa gang là où il y a de la boue. « J’aime ça quand on revient sale », lance-t-elle. Lorsqu’il fait chaud, les coureurs de son groupe adorent se lancer dans le lac Saint-Joseph, auprès duquel est construite la station.

« Ce que j’apprécie, c’est qu’il y a toutes sortes de surfaces de course, explique Annou. Il y a autant du sentier étroit que de la route forestière ou tu peux aller plus vite et de faire plus de distance. »

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À la Station touristique Duchesnay – Photo : Sépaq

Même si le dénivelé n’est pas énorme, il y a moyen d’accumuler quelques dizaines de mètres de D+, assure-t-elle, jusqu’à de jolis points de vue. « Ce n’est pas un établissement avec un niveau de difficulté élevé, mais il y a vraiment moyen d’avoir du plaisir », dit Annou.

De plus, comme on trouve sur les lieux un restaurant gastronomique, un spa, une auberge, des chalets, un parcours aérien « arbraska » et d’autres activités encore, « c’est sûr que quelqu’un qui veut passer une belle fin de semaine peut s’amuser dans le bois en n’ayant pas à aller virer très loin ». La station se trouve en effet à environ 45 minutes de voiture de Québec, à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier.

Tout savoir sur la station touristique Duchesnay

Le parc national de la Gaspésie : la vraie aventure

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Au parc national de la Gaspésie – Photo : Sépaq

Plus loin, plus sauvage, plus sportif, le parc national de la Gaspésie accueille les aventuriers dans ses quelque 800 km carrés de nature brute, pourvu qu’ils soient bien préparés.

Car les sentiers du parc offrent de véritables défis, estime Jean-Philippe Blouin et Leïla Poucet, des résidents de Sainte-Anne-des-Monts, qui y font de la course deux à trois fois par semaine.  

« Le parc national de la Gaspésie, c’est l’un des meilleurs terrains d’entraînement au Québec, lance Jean-Philippe. Tu as des conditions que tu ne retrouves nulle part ailleurs, et qui s’apparentent à de la haute montagne. »

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Jean-Philippe Blouin et Leïla Poucet – Photo : courtoisie

Il cite notamment la technicité des sentiers ainsi que le dénivelé : « quand tu fais la montée du mont Albert, c’est quasiment 1000 m de D+ en 6 km. Tu ne trouves pas ça beaucoup au Québec! »

Mais ce sont surtout les conditions météo qu’il faut surveiller, car elles peuvent s’avérer extrêmes, au plus grand plaisir de Leïla. « On part toujours avec notre coupe-vent dans le sac, parce que même s’il fait chaud dans une vallée, il va y avoir beaucoup de vent au sommet. On peut avoir froid en s’arrêtant juste quelques minutes et manger un petit morceau. »

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Dans le parc national de la Gaspésie – Photo : Leïla Poucet

Le parc, au coeur de la chaîne de montagnes des Chic-Chocs, offre plusieurs sommets à gravir, tel que le mont Xalibu, Albert, Jacques-Cartier et Richardson (le préféré de Jean-Philippe, pour la vue.) « À chaque sortie, tu vas avoir une surprise », assure Jean-Philippe, qui a rencontré à maintes reprises des caribous, des orignaux et d’autres animaux. « Et dès que tu arrives à un sommet, tu as de l’immensité à perte de vue… c’est impressionnant », ajoute-t-il.

Chaque année, le couple se fait une petite liste de sorties qu’il aimerait réaliser dans le parc, tellement le terrain de jeu prête aux variantes. Leïla et Jean-Philippe ont notamment le projet de faire des courses-randonnées sur plusieurs jours, en empruntant le Sentier national des Appalaches, qui passe par le parc.

« Je me sens chanceuse d’avoir ça à côté de chez nous, dit Leïla, prête à partager l’espace avec tout le monde. On peut aller jouer là-dedans à l’infini », lance-t-elle, surtout l’automne, où les couleurs arrivent plus tôt qu’ailleurs au Québec.

Tout savoir sur le parc national de la Gaspésie


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