Quelques Québécois sur la TDS à l’Ultra-Trail du Mont-Blanc

François Dessureault – Photo : Vincent Champagne

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Depuis 8 h ce matin, heure italienne, plus de 1600 athlètes de partout dans le monde courent dans les sentiers de la TDS, la 2e plus importante course de la semaine à l’Ultra-Trail du Mont-Blanc. Parmi eux, une poignée de Québécois entendent s’amuser et s’en mettre plein la vue.

Le départ a été donné à Courmayeur, tout au nord de l’Italie, au pied du Mont-Blanc. La course roule à contresens du trajet l’UTMB (qui part vendredi soir) et emprunte un tout autre chemin sur une grande portion du parcours.

En raison des conditions météo, l’organisation a opté pour un parcours légèrement modifié, qui allonge de 2 km le total à courir, mais qui diminue un peu le dénivelé. Il faudra voir si les temps de course s’en trouvent modifiés.


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Parmi les Québécois actuellement dans la course, François Dessurault, 49 ans, de Trois-Rivières. À la veille du départ, il se sentait calme et ne se mettait pas de pression. 

« Je veux faire une belle course, avoir du plaisir du début à la fin, a-t-il confié à Distances+. Ça va être possiblement l’une des très belles courses que j’aurai faites dans ma vie. Je n’ai pas vraiment d’attentes de temps, mais j’aimerais bien arriver pour le petit déjeuner avec ma conjointe. »

L’an dernier, François a complété la CCC, une autre grande course de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, longue de 101 km. Naturellement, la prochaine étape était la TDS. « L’année prochaine, pour mes 50 ans, peut-être que je serai chanceux et que je ferai l’UTMB », rêve-t-il déjà.

Pour François, courir dans les Alpes et les autres chaînes de montagnes européennes, « c’est ça faire du trail ». « J’apprécie vraiment ce que l’on fait au Québec, mais ce qu’on a, ce sont des collines boisées, alors qu’ici, ce sont des vraies montagnes », dit-il.

Michel Fila, pour sa fille

Il y a un autre Québécois sur la TDS qui court pour une raison bien spéciale. Michel Fila, de Québec, aura une pensée bien spéciale tout au long du parcours pour sa fille, qui célèbre son premier anniversaire le jour même.

« C’est pour cette raison que j’ai tenté le tirage au sort, car ça me permet de réunir toute ma petite famille dans ce cadre majestueux », dit-il.

Son seul objectif? Finir la course, à l’instar de bien des coureurs, qui ne se mettent pas de pression.

Michel fait de la course en sentier depuis environ cinq ans. Il a complété l’Ultra-Trail Harricana 65, le Bromont Ultra 80 et le Marathon du Mont-Blanc 90.

Michelle Bousquet, «privilégiée »

« Ça fait 30 ans que je cours », nous dit Michelle Bousquet, une Québécoise en train de monter ou de dévaler l’un des sommets de la TDS. L’Ultra-Trail du Mont-Blanc est un « sommet » en soi, et y participer est un « privilège », dit-elle.

Pour elle aussi, l’objectif est assez simple : compléter la course. Pour celle qui a déjà complété la CCC en 25,5 h, et qui s’est attaqué au 125 km de l’Ultra-Trail Harricana (UTHC) deux semaines après, ça devrait aller.

Elle a aussi déjà fait le 65 km de l’UTHC, suivi, le lendemain, du Marathon de Montréal.

Jean-François Bégin, Olivier Duhaime et Alain Turcotte sont aussi en piste sur la TDS aujourd’hui.

La TDS se gagne habituellement en environ 14 h 30.


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Ce texte a été rendu possible grâce à la collaboration de l’Ultra-Trail Harricana du Canada.