Le parc régional Obalski : pour découvrir le vrai nord

Isabelle Paquette et sa petite fille au parc Obalski – Photo : Jasmin Girard

S’il arrivait que, pour un passage obligé, un voyage d’affaire ou, simplement, par curiosité, vous deviez mettre le pied dans le Nord-du-Québec, vous devrez inévitablement visiter le parc régional Obalski.

En été comme en hiver, ce site est la destination par excellence pour les sportifs, qu’ils soient adeptes de course à pied ou de raquette, de ski de fond de patin ou classique et, même, de vélo de montagne ou de vélo à grosses roues (fatbike).

Vous serez littéralement charmé par ses paysages.

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Photo : Isabelle Paquette

Situé au nord du 49e parallèle, le parc régional Obalski se trouve en plein cœur de la ville de Chibougamau. Nommé ainsi en l’honneur de monsieur Joseph Obalski (1852-1915), ingénieur minier ayant confirmé la présence d’importants gisements de cuivre dans la région, ce site était d’abord utilisé par les Cris. C’est toujours le territoire de trappe de la communauté crie d’Oujé-Bougoumou, mais aussi un endroit exceptionnel pour pratiquer le plein air.

D’une superficie de 22 km2, le parc comporte deux zones distinctes. La première comprend la majeure partie des sentiers aménagés, tandis que la zone située plus au sud est plus rustique. C’est le terrain de jeu idéal pour un ultramarathonien en quête d’aventures.

Dans le secteur des sentiers aménagés, il y a plusieurs kilomètres de pistes de vélo de montagne et de course à pied, entre autres une boucle de 10 kilomètres qui ceinture les deux principaux lacs, le lac Gilman et le petit lac Gilman. L’hiver venu, les sentiers se transforment en pistes de ski de fond ou de raquette. Au total, c’est plus de 35 km qui sont destinés exclusivement au plaisir 100 % sauvage.

Outre ces infrastructures, il y a également deux refuges, deux plages, un point d’observation de la région, un circuit d’interprétation audio par voie canotable intitulé « La nature nous parle! », ainsi qu’une foule de panneaux d’interprétation sur la faune et la flore de la région. D’ailleurs, il n’est pas rare d’y croiser le tétras du Canada, la gélinotte huppée, le lièvre d’Amérique, le renard roux et même, le lynx du Canada. L’ours noir, plus rare, partage aussi ce territoire.

L’été, la majeure partie des activités à y pratiquer sont gratuites. L’hiver, certains frais peuvent s’appliquer.