Photos : Isabelle Lamy
Le pompier, ultramarathonien et aventurier Serge Dessureault est l’un des porte-paroles du Pentathlon des neiges pour la deuxième année consécutive. Il fait partie de l’équipe média chargée de faire la promotion du Pentathlon, en plus de participer à l’événement, bien sûr!
« L’an passé, j’ai participé à un événement de ski de fond avec l’équipe média dans le cadre du défi corporatif. Cette année, avec le même groupe, on fait l’épreuve de raquette. » Peu importe l’activité, c’est un prétexte pour participer à cette grande célébration des plaisirs sportifs de l’hiver. Son enthousiasme pour le Pentathlon est tangible. « Dans les défis corporatifs, je vois des collègues de travail qui font des activités ensemble. Des gens en forme qui font équipe avec d’autres qui le sont moins. Il y a un effet d’entrainement. » Il espère que ce genre d’événement incite les gens à être plus actifs. Il vous donne d’ailleurs rendez-vous, du 24 février au 5 mars.
À la découverte des ultras
L’engagement de Serge Dessureault dans le milieu sportif n’est pas nouveau. Il a commencé les ultras dans les années 2000, avant même que la popularité de la trail ne gagne le Québec. Par la suite, il a enchainé avec la conquête des sommets : Mont-Blanc, Kilimandjaro et Everest. « Par la force des choses, les gens ont commencé à m’approcher et j’ai endossé plusieurs activités. » Il est un ambassadeur naturel.
Son métier — il est capitaine de pompiers pour la Ville de Montréal — ne lui donne pas le choix d’être en forme. Cela dit, sa passion pour le sport va au-delà de l’obligation. Il carbure aux défis depuis longtemps. Sa feuille de route comprend plusieurs marathons et ultramarathons, ascensions et raids d’aventure, comme l’Eco-Challenge, en Argentine, une compétition qui s’étale sur six jours.
S’il y a une personne placée pour parler des défis d’équipe, c’est bien Serge Dessureault. Les participants du Pentathlon ont tous leur petit Everest à gravir!
Frôler la mort
En 2015, l’aventurier est passé à deux doigts d’être emporté par une avalanche lors de sa tentative de vaincre le K2. Malgré tout, un retour sur le K2 est loin d’être exclu. « Avec l’âge et l’expérience, je me sens mieux préparé que lorsque j’ai gravi l’Everest. Mes proches lèvent les yeux au ciel lorsque je parle de ce projet, mais ils savent aussi que je gère toujours mes projets comme un pompier. » Cette grande frousse n’a pas éteint ses ardeurs.
Serge Dessureault souhaite voir tout le monde bouger et s’amuser dehors. Voit-il son engagement dans la promotion du sport comme une extension de sa vocation de pompier? « Je pense qu’il y a beaucoup de ça. C’est tellement important de bouger. Et le Pentathlon, c’est un superbe événement. C’est magique et rassembleur. »
Décidément, un pompier qui a le feu sacré!