Sur le parcours du Trans Vallée – Photo : Olivier Mura
C’est ce week-end qu’a lieu la 11e édition de la mythique TransVallée, une compétition réputée pour ses sentiers techniques et ses paysages purement québécois. L’événement, organisé par Jean Fortier et son équipe, est considéré par plusieurs comme l’une des plus exigeantes compétitions de trail au Québec. Pas étonnant que certains coureurs y soient fidèles depuis ses débuts.
Le Trans Vallée est une course à étapes qui se déroule sur trois jours dans la vallée Bras-du-Nord, un site d’exception pour les amoureux de la nature à son état pur. Elle a été l’une des premières courses à étapes à voir le jour dans la belle province.
L’événement est aujourd’hui solidement ancré dans le calendrier des courses de la communauté. Les parcours sont difficiles, mais d’une beauté exceptionnelle, ce qui en fait sa signature.
« Notre crédo, c’est d’offrir des courses assez difficiles, mais qui offre une forte réalisation personnelle », dit Marie-Michèle Gagnon, directrice de production pour Vert le raid, l’entreprise derrière le Trans Vallée, mais aussi le Québec Méga Trail. « On veut que les gens repartent avec la fierté d’avoir survécu à nos parcours. »
Un week-end bien rempli
Les festivités débutent vendredi soir avec le 10 km de nuit qui consiste en une boucle de 3,2 km devant être complétée trois fois. C’est un parcours de chemins de tout-terrains et de terre, avec des passages à travers des champs et de superbes sections dans une érablière. Les coureurs sillonnent ces chemins à la lueur de leurs lampes frontales.
Le samedi, place au 10 km et à l’interminable 38 km. Ce dernier est jugé par plusieurs comme étant un des parcours des plus difficiles à compléter. Avec ses sentiers jonchés de racines, de roches et de boue, ainsi qu’avec son imposant dénivelé de 1135 m, il est tout simplement hors catégorie. Il constitue une expérience mémorable pour ceux qui s’y attaquent.
Le 10 km correspond quant à lui aux 10 derniers km du 38, mais non les moindres, avec une ascension totale de 570 m.
Pour ce qui est du dimanche, le 37 km débute sur le sentier La Neilson, normalement réservé au vélo de montagne. Les coureurs ont la chance de découvrir l’un des plus beaux sentiers qui soient. Après les 17 premiers km, ils poursuivent sur le parcours du 21 km, qui transite entre crêtes et vallées, offrants des points de vue magnifiques. La chute Denaley domine le trajet.
Les plus passionnés peuvent choisir l’une des trois courses à étapes s’ils ont envie de s’amuser tout le week-end : Le Trans Express (10 km de nuit, 10 km, 21 km), le Trans Vallée (10 km de nuit, 38 km, 21 km) et le Trans Vallée X (une boucle de plus le vendredi, donc 15km de nuit, 38 km et 37 km).
Il n’est toutefois pas nécessaire de faire les trois courses : les coureurs peuvent faire l’une ou l’autre des courses au choix.
Les coureurs traités aux petits oignons
« C’est une super belle édition où l’on va chouchouter les coureurs », lance Marie-Michèle Gagnon. « Le coureur et le bénévole sont vraiment au cœur de nos préoccupations. »
Pour cette édition, toutes les barres dans les ravitos et le souper du samedi soir ont été préparés à la maison. Autre nouveauté, le resto-pub Roquemont de Saint-Raymond sera également présent sur le site du camping Etsana pour offrir les rafraîchissements lors de la soirée du samedi soir.
Les athlètes à surveiller
Sur le Trans Vallée X, Sarah Bergeron-Larouche viendra défendre son titre. Mylène Sansoucy et Élisabeth Cauchon s’élanceront également sur le même parcours.
Chez les hommes, Jean-François Cauchon s’attaquera également à la plus longue épreuve.
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