L’une des plus vieilles courses de trail au Québec, le Trans Vallée, renouvelle sa formule pour son édition 2020. Alors que l’événement proposait trois courses sur trois jours, il sera présenté en version condensée en août prochain.
« On veut essayer quelque chose de nouveau, dans le souci de rafraîchir l’événement, afin de voir l’intérêt des gens », affirme Marie-Michèle Gagnon, directrice générale du Trans Vallée.
Exit la course de nuit du vendredi soir et le 38 km, ainsi que le concept de la course par étapes. Le 15 août, les participants pourront prendre part à l’un ou l’autre des trois formats proposés, soit le 10, le 21 et le 37 km.
Le camp de base sera déplacé. Alors que l’arche d’arrivée se trouvait depuis toujours près de la plage dans le camping Etsanha, à Saint-Raymond, elle se situera désormais un peu plus haut, là où les participants prennent les navettes en début de journée.
Le directeur de course des dernières éditions, Simon Piloto, cédera sa place à Frédérick Bourke, qui est déjà directeur de course du Défi des couleurs Simard et du Tour du Cap Tourmente.
On savait déjà que le fondateur Jean Fortier, tout en restant à la tête de l’organisation, se retirait des opérations du Trans Vallée, pour les confier à Marie-Michèle Gagnon, aussi directrice de production du Québec Méga Trail.
« Un test »
Mme Gagnon reconnaît que le conseil d’administration fait en quelque sorte un « test » cette année, et que la formule de la course à étapes sur trois jours pourrait revenir. Le Trans Vallée, qui est devenu légendaire en raison de sa technicité notoire, mais aussi par le fait que les participants campent deux nuits dans un cadre enchanteur, déconnectés d’internet (qui ne passe pas), ce qui crée une atmosphère communautaire le soir sur la plage.
« Je ne sais pas vers quoi on va évoluer pour 2021, on verra », dit Mme Gagnon. Le Québec Méga Trail prend vraiment beaucoup de place dans notre organisation. Le Trans Vallée est une magnifique course et on veut la garder. Est-ce qu’on va la garder dans la formule 2020 ou sur trois jours comme avant, je ne le sais pas. »
« Ceux qui faisaient les courses à étapes aimaient vraiment ça, je le conçois », dit-elle, surtout que l’événement s’offrait pour plusieurs comme une sorte de weekend choc avant d’autres ultras en fin d’été ou début d’automne.
L’événement, qui a déjà compté plus de 600 participants, offre 300 dossards pour le moment. Si la demande est là, des places seront ouvertes, affirme Marie-Michèle Gagnon. Les participants pourront toujours camper au camping Etsanha, qui ne sera plus loué entièrement par l’organisation comme par le passé.
La concurrence est beaucoup plus grande dans le petit milieu du trail qu’il y a 12 ans, lorsque le Trans Vallée est né. Plusieurs événements se sont ajoutés au calendrier un peu partout au Québec. Cette considération n’a pas été un facteur déterminant, affirme toutefois Marie-Michèle Gagnon.
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