La Gaspesia 100 : pour l’amour de la Gaspésie

Rocher Percé
Photo : courtoisie

AOÛT 2016 – La première édition de l’Ultra Trail Gaspesia 100 (G100), qui a lieu ce weekend, a vraiment de quoi faire rêver les coureurs de sentiers. Entre mer et montagnes, le paysage à couper le souffle qu’offre la Gaspésie permettra aux athlètes de vivre une expérience unique en sentiers dans le décor montagneux de Percé.

C’est après le succès qu’a connu l’an dernier la version du vélo de montagne que l’équipe du G100 a décidé de proposer cette année une version de course en sentier. « L’Ultra Trail Gaspesia 100 est né dans mon esprit l’an dernier, quand on a réalisé les premiers parcours du raid marathon pour le vélo de montagne », raconte le fondateur du Gaspesia 100, Jean-François Tapp.

Le paysage montagneux hallucinant de la région de Percé offre une panoplie de sentiers qui, ne pouvant pas être exploités pour le vélo de montagne, s’offraient alors comme des incontournables pour une course en sentier.

En juillet 2015, l’idée d’organiser une version course en sentier a commencée à mijoter dans l’esprit de Jean-François. Après quelques mois de réflexion, il a finalement décidé de se lancer à pieds joints dans l’aventure.

« Quand on a exploré le haut pays de Percé, on a naturellement découvert des superbes sentiers et sections pour le vélo de montagne, mais j’ai aussi découvert un paquet d’autres sections qui ne pouvaient pas être utilisées pour le vélo de montagne, parce qu’elles n’étaient pas suffisamment roulantes, pas suffisamment praticables, explique-t-il. Pour avoir déjà organisé des ultra trail auparavant, je voyais un potentiel pour la course de sentier. »

« En septembre dernier, quand des amis m’ont invité à me joindre à l’organisation de la tournée du festival de films de courses Trails in Motion  pour organiser l’édition gaspésienne, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais de déjà donner de la visibilité à un événement », ajoute-t-il.

C’est alors que le marathon a démarré pour lui et son équipe. L’organisation d’un événement d’envergure comme le sien n’est pas de tout repos.

« Notre succès en version vélo de montagne nous a permis de faire un événement d’envergure de version trail avec davantage de bénévoles et davantage de service en forêt », affirme-t-il.

Par amour

Gaspesia100
Photo : courtoisie Gaspesia 100

L’une des étapes les plus importantes du processus d’organisation fut de définir le parcours en sentier. Le principal défi pour le fondateur était alors de trouver un trajet afin que les athlètes puissent voir un maximum d’attraits du parcours à la clarté du jour.

Gaspésien d’origine, il était primordial pour Jean-François que les coureurs puissent admirer le paysage de sa Gaspésie chérie. « Généralement, les organisateurs ne se cassent pas la tête avec ça, dit-il en riant. Mais le principal défi était vraiment de conjuguer mon objectif de faire découvrir un maximum d’attraits et de beautés, avec l’objectif de faire un événement sportif qui est hors normes. »

Les participants auront la chance de parcourir les plus beaux endroits où ils découvriront notamment les paysages du Rocher Percé, l’Île-Bonaventure, Cap-Gaspé et le Parc national Forillon.

Les coureurs seront confrontés à un parcours en sentier qui empruntera une variété de surfaces inégalée et inégalable. Un amalgame qui variera entre les chemins forestiers et les plages, offrant de spectaculaires points de vue.

« Des surfaces qui vont vraiment donner du fil à retordre aux athlètes ! », averti le fondateur en souriant.

Parmi les athlètes présents, plusieurs connus dans le milieu arpenteront les divers sentiers. Florent Bouguin, Guy Brouillette et Nathaniel Couture prendront part au parcours du 160 kilomètres, qui partira aux abords du célèbre Rocher Percé.

Le G100 offre également de plus petites distances pour permettre à tous les coureurs de sentiers, expérimentés ou non, de vivre une expérience unique.

Bien conscient que le G100 se déroule loin des grandes métropoles du Québec, Jean-François souligne que le nombre de participants importe peu. Pour lui, la pérennité de l’événement compte davantage.

« Mon but est d’établir des événements qui vont devenir des incontournables, rêve-t-il. Que chaque athlète reparte en se disant : ‘’C’est de loin le plus beau parcours que j’ai vu, mais de loin le plus difficile aussi. Il faut le faire une fois dans sa vie’’. »

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