Caroline Beaton veut survoler le 160 km du Bromont Ultra

Caroline Beaton – Photo : courtoisie

OCTOBRE 2017 – Il y a très peu de femmes inscrites à la course de 160 km du Bromont Ultra. Au total, on en compte une dizaine sur une centaine d’inscrits, dont Caroline Beaton, qui compte relever le défi dans le plaisir.

En 2014, Caroline complétait son premier ultra, et c’était déjà à Bromont. Voulant repousser ses limites, elle avait en tête un 100 miles depuis un bon bout de temps, a-t-elle confié à Distances+. « Quand j’ai fait ma première course en sentier, je me suis dit que lorsque j’allais avoir 40 ans, j’allais essayer mon premier 160 km », dit-elle.

Pour s’y préparer, Caroline a couru un 100 km en mai dernier et a également participé au Triathlon extrême CanadaWoman du Lac Mégantic en juillet dernier.

Une profession qui se mêle à la passion

Établie à Montréal, Caroline est hôtesse de l’air pour Air Transat depuis plus de 18 ans. Ce métier lui permet de découvrir de nouveaux endroits où pratiquer son sport. « Ça me donne une belle qualité de vie et ça me permet de découvrir plein de belles places où aller courir », dit-elle.

Les employés pouvant choisir leurs vols en fonction de l’ancienneté, elle s’assure de se rendre là où elle peut faire des découvertes. Par exemple, elle a adoré courir en Angleterre, en bordure de mer à Marseille, ou encore sur les canaux d’Amsterdam.

L’an dernier, elle a profité d’une escale pour aller courir un demi-marathon à Toronto lors d’une escale. L’avion est atterri vers 4 h du matin et la course se déroulait trois heures plus tard, ce qui a laissé peu de temps à Caroline pour se préparer.

Le grand défi

Le métier de Caroline la tient souvent réveillée pendant de longues heures. C’est un atout pour la course du weekend, puisqu’être réveillée de 24 à 30 heures, c’est quelque chose qu’elle fait durant certains vols.

La fatigue ne lui fait donc pas vraiment peur. L’enjeu le plus important, pour elle, sera de bien se nourrir pendant la course.

Car l’objectif de Caroline est bien simple et modeste : finir la course. Elle souhaite surtout être capable de bien gérer son énergie pour compléter le parcours en environ 32 heures.

« Un ultra, ce n’est pas juste courir, comme dans un marathon, c’est vraiment de la force mentale », ajoute-t-elle.

Elle souhaite également ne pas se perdre lors de cette course, comme cela lui est déjà arrivé. « Je suis tellement dans ma bulle et j’ai tellement de plaisir que, des fois, je manque un détour! »

« Maintenant, il y a Bromont. Après, il y en aura d’autres. »

Pour Caroline, après un premier 100 miles, il n’est pas question de s’arrêter. Un de ses amis a déjà complété un parcours de 200 miles, ce qui l’attire beaucoup. Elle se donne maintenant l’objectif d’en faire un aussi, pour ses 45 ans.

Mais avant tout, il faut passer à travers cette longue course ce weekend, dans l’enthousiasme. « J’aime retourner au Bromont Ultra chaque année. C’est une organisation vraiment superbe », conclut-elle.

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