Une nouvelle course de 24 h au Québec : la Black Fly rallonge son expérience

Notre collaborateur Jean-Mathieu Chénier sur les sentiers de la Black Fly en 2018 – Photo : Ryan Richardson

La troisième édition de la course Black Fly se tient ce week-end au centre de ski Camp Fortune, dans le parc de la Gatineau, avec un nouveau défi pour ceux qui seraient déjà prêts, en ce début de saison, à s’en mettre plein les jambes : une course de 24 h.

Les organisateurs Mat Lefèvre, Ray Zahab et Sereena Trottier, derrière l’entreprise 3 Beavers Racing (3BR), confirment l’intérêt d’une certaine tranche d’athlètes pour ce concept, pourtant peu présent au Québec. La Pandora 24, et son pendant hivernal la Pandora -24, offre le même type d’activité. Une autre course de 3BR, la Fire Fly, offre aussi une épreuve de ce type, tout comme le 24 h Tremblant.

On est en contact!

On n'envoie pas de spam :)

On est en contact!

On n'envoie pas de spam :)

Le format d’une course 24 h diffère d’un ultra habituel, qui peut pourtant lui aussi prendre toute une journée à compléter dans certains cas, en ce sens que le but est de compléter un maximum de boucles dans le temps imparti.

Une quinzaine de participants sont inscrits à l’épreuve de 24 h de la Black Fly. Si un participant réussit à repartir sur les sentiers avant la fin du temps donné, il a le droit de faire une autre boucle.

La Black Fly offre aussi les formats 12 h, 6 h et 3 h.

« Ce sont des courses avec beaucoup de dénivelé positif, dit Mat Lefèvre. On grimpe et on descend beaucoup. On veut que ce soit un grand défi et que ce ne soit pas facile, mais qu’en même temps ce soit magnifique, avec des vues sur le panorama de la vallée d’Ottawa. »

Les participants du 24 h commenceront leur aventure le samedi soir, et ils seront rejoints dans les sentiers le dimanche matin par les autres coureurs. « Ils vont être entre 12 et 15 heures dans la course, et soudainement, il vont vivre une dose d’émotions quand les autres vont entrer sur le circuit », ajoute M. Lefèvre.

Chaque année, le parcours change, indique-t-il. « On aime garder une surprise. Cette année, on ne publie pas la carte du parcours. » Mais M. Lefèvre laisse quand même savoir que les coureurs passeront par les pistes du centre de ski ainsi que par les sentiers de vélo de montagne.

L’an dernier, un participant du 12 h a parcouru plus de 100 km. Puisque les parcours changent, il est impossible de battre le meilleur résultat de l’année d’avant. Pour cette même raison, il n’est pas possible pour l’organisation d’offrir des points ITRA ou UTMB.

Le printemps tardif reste un problème pour l’organisation, qui a en tête de déplacer en juin son défi l’an prochain, malgré un calendrier de trail déjà très chargé ce mois-là. La neige et la boue qui restent dans les sentiers ne sont pas toujours faciles à gérer, admettent les organisateurs.

L’ajout d’un format 24 h ne cause pas de problèmes majeurs pour l’organisation, qui a seulement dû ajouter quelques bénévoles dans la nuit, afin de veiller au confort des coureurs et leur préparer du café.

« On veut que tout le monde vive une expérience plus impressionnante que ce à quoi ils s’attendaient, lance Mat Lefèvre. Si on s’attend à une course de sentier typique et qu’on vient au Black Fly, ce n’est pas ça. On veut que les attentes soient dépassées. »

En tout, ce sont environ 150 participants qui prennent part à l’une ou l’autre des épreuves. Les inscriptions sur place sont acceptées.

À lire aussi :