Chez Distances Médias, nous produisons un média, Distances+, qui est neutre sur le plan politique. Cependant, nous sommes sensibles aux enjeux qui touchent la société et sommes conscients de notre rôle en tant que porteur de parole sur la place publique.
L’urgence climatique touche tout le monde sur la planète, de façon globale et immédiate. Il n’y a aucun doute, sur le plan scientifique, du rôle de l’homme sur les dérèglements que cause l’émission d’une grande quantité de gaz à effet de serre.
Le trail, en tant que discipline sportive, porte une ambiguïté inhérente envers l’environnement. Si, d’une part, nous aimons nous retrouver en montagne, d’autre part les coureurs se déplacent en utilisant des modes de transport polluants, notamment la voiture et l’avion.
Une partie du circuit de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc est menacé par un glacier en fonte rapide, qui menace de s’écrouler. Le circuit de l’Ultra-Trail Australia, dans les Blue Mountains, a été ravagé par les flammes. La TNFEC California 2018 a été annulée en raison des feux de forêt. D’autres événements climatiques extrêmes, très concrets, rendent la pratique de notre sport plus aléatoire au fur et à mesure que des dérèglements surviendront.
Distances+ valorise un mode de vie axé sur le sport en nature. Dans notre ligne éditoriale, nous prônons le respect de l’environnement, là où nous pratiquons notre sport.
Or, dans notre couverture journalistique, les grandes courses internationales sont mises de l’avant : pour s’y rendre, on doit voler en avion. Selon des études, le transport aérien représente jusqu’à 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En raison de la démocratisation de l’aviation, de la concurrence qui fait tomber les prix, de l’offre touristique grandissante et, disons-le, de la mode des voyages, il est estimé que le domaine aérien représentera plus de 20 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.
Des athlètes de partout sur la planète prennent l’avion pour participer à des courses dans un autre pays. Les membres de l’équipe de Distances+ eux-mêmes se déplacent à l’international pour faire leur travail journalistique.
La décision de prendre l’avion ou pas, ou de réduire ses vols non nécessaires, est un choix individuel, que chacun effectue avec sa propre conscience.
Cependant, il est possible pour les citoyens de compenser les gaz à effet de serre émis par ses voyages en achetant des crédits compensatoires de carbone. On peut trouver des informations complètes sur le site de l’organisme Équiterre, qui recommande des entreprises.
Distances Médias, l’éditeur de Distances+, s’engage à compenser les émissions de CO2 engendrés par ses activités journalistiques. Nous souhaitons influencer nos lecteurs à faire de même, dès maintenant.