Le Trail de la nuit polaire, qui a lieu ce samedi à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, en est à sa septième édition. Depuis ses débuts, le nombre d’inscriptions est constamment en progression. Plus l’événement grossit, plus l’organisation se complexifie. Déjà que l’hiver présente ses propres défis, dont une température véritablement « polaire » ce weekend!
« Le trail, c’est de plus en plus populaire. La seule chose qui ralentit les gens, c’est l’hiver », affirme Jonathan Cantin, directeur de course. « On a beaucoup d’inscriptions de dernière minute. »
Cette situation présente un gros défi pour l’organisation. « On commence toujours l’année en fixant un nombre de coureurs qu’on veut attendre. Cette année, on voulait 700 coureurs, mais on a dû réajuster à la baisse. Même si on a un afflux d’inscriptions, on va devoir les fermer à 650 », explique M. Cantin.
À ses débuts, à Lévis, le Trail de la nuit polaire comptait environ 200 inscriptions. Ce nombre a augmenté d’année en année pour dépasser les 500 depuis deux ans.
La hausse des inscriptions ravit l’organisation, qui a fait le pari, il y a trois ans, de déménager l’événement à la station touristique Duchesnay, où l’on trouve les infrastructures requises pour accueillir un plus grand nombre de coureurs.
La sécurité avant tout
Comme son nom l’indique, le Trail de la nuit polaire s’élance une fois la nuit tombée. Il y a une limite au nombre de coureurs qui peuvent s’élancer dans les sentiers, une lampe frontale autour de la tête.
« Si quelqu’un est blessé, on doit intervenir beaucoup plus rapidement, en raison des risques d’hypothermie », dit M. Cantin. Le transport des blessés se fait en motoneige et les sentiers doivent être assez larges pour leur passage.
Les participants courent dans les sentiers de ski de fond de la station touristique Duchesnay. La largeur du parcours permet à la fois une plus grande luminosité et de la neige tapée.
Un deuxième tour musclé
Ceux qui se sont inscrits aux plus longues distances (13 et 20 km) doivent toutefois s’attendre à une deuxième partie de course plus difficile. « Ils doivent repasser une deuxième fois sur le sentier. À cause du passage des coureurs, la neige prend une texture de sable de plage. C’est beaucoup plus musculaire », note M. Cantin.
Les participants seront « aidés » par la météo, en ce qui concerne le terrain, à tout le moins. Avec des températures prévues frôlant les -22 degrés (température ressentie), le froid permet un sol plus dur.
Le directeur de course suggère toutefois aux coureurs de porter plusieurs couches de vêtements techniques et de protéger leurs extrémités. « Il y a un coureur qui a déjà couru pieds nus, je ne le recommanderais pas », rigole-t-il. Carlos Lopez avait pourtant apprécié l’expérience!
Le Trail de la nuit polaire offre six distances, soit le 20 km, le 13 km, le 10 km, le 6 km, le 3 km et le 1 km.
À lire aussi :
- Trail de la Nuit polaire 2017 : nouvelle rive, nouveau départ
- Place au Trail de la Nuit polaire 2018
- Dix compétitions hivernales pour rester compétitif malgré le froid