Virée nordique de Charlevoix : le yéti s’apprête à descendre dans la vallée des glaces

parc national des hautes-gorges
Le parc national des Hautes-Gorges, avec ses falaises vertigineuses, sera un cadre idéal pour la course du yéti - Photo : SEPAQ

La 7e édition de la Virée nordique de Charlevoix, qui a lieu ce week-end sur plusieurs sites, accueille une nouvelle compétition qui fera plaisir aux amateurs de course à pied hivernale : une épreuve de 10 km au parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, nommée la « Course du yéti de la Vallée des glaces ».

« Il y a quelque chose de mystérieux dans les Hautes-Gorges », dit Jean-Luc Dupuis, cofondateur de la Virée nordique, et idéateur de la « course du yéti ». « On trouvait que le territoire se prêtait bien pour créer une légende selon laquelle un yéti habite la montagne, et qu’on pourrait le voir descendre dans la vallée le temps de l’événement. »

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Les participants pourront bel et bien voir un abominable homme des neiges tout en chair et en os, mais il sera bien inoffensif, assure M. Dupuis. Le costume a été conçu par le cofondateur et réalisé par une costumière professionnelle.

C’est seulement la deuxième année que la SEPAQ ouvre le parc des Hautes-Gorges l’hiver, rappelle M. Dupuis. L’an dernier, la Virée nordique en avait profité pour organiser un 15 km de ski de fond. Certains participants ont alors exprimé le désir de pouvoir faire l’épreuve à pied ou en raquettes.

L’idée n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, et voilà que l’organisation a ajouté cette course de 10 km, dont la moitié se fait sur sentier, et le retour par la rivière, sur la glace. Il n’y a aucun dénivelé.

En fonction de la météo

Parc national des Hautes-Gorges
La rivière Malbaie sera empruntée par les coureurs – Photo : Steve Deschênes

« On est tributaire de la météo, explique M. Dupuis. Si tout va bien, ça risque d’être assez spectaculaire pour nos coureurs. »

Ce n’est que le matin même que sera prise la décision d’emprunter la rivière au retour, ou de faire revenir les participants sur leurs pas, dit M. Dupuis, qui salue le travail de collaboration avec la SEPAQ.

Le nombre de coureurs a été limité à 100 pour cette première édition, afin de permettre à l’équipe de tester son nouveau produit. Les inscriptions ont rapidement été complètes, malgré le fait qu’il y avait encore de la demande. « Notre objectif, c’est de grossir », assure M. Dupuis.

En plus de la course à pied ou en raquettes de 10 km, il y aura aussi sur le site un 15 km de ski de fond non chronométré.

« Le but de la Virée nordique, c’est de faire bouger les gens l’hiver, de développer un produit nouveau, explique M. Dupuis. Par exemple, on a un triathlon des jeunes et on a un marathon de ski sur une voie ferrée. On a des parcours uniques, et la course du yéti a le même objectif. Le circuit de ski de fond, c’est la seule journée de l’année qu’il va y avoir une piste de ski de fond dans le parc. La course sur la rivière, même chose. »

« Les Hautes-Gorges, ça peut être spectaculaire ou brutal, dit-il encore. On est dans une vallée,  alors les gens vont s’en rappeler parce que ça aura été magnifique ou parce que les conditions météo auront été ˝tough˝. »

L’athlète élite David Savard-Gagnon, qui habite Charlevoix, est inscrit pour prendre le départ du 10 km, tout comme le propriétaire de la boutique Le coureur nordique Jimmy Gobeil, la rédactrice en chef du magazine Kmag Marianne Pelchat, et plusieurs autres athlètes de bon niveau, assure M. Dupuis.

De l’animation est prévue sur le site, avec des feux de camp. La course a lieu dimanche en avant-midi.

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