Un virage « sentier » bien réussi pour le Défi des Couleurs Simard

Photo : Défi des Couleurs Simard / Yanick Crépeault-Fortin

Le virage « course en sentier » s’est avéré payant pour le Défi des Couleurs Simard, qui a proposé un nouveau parcours de 23 km pour sa quatrième édition ce samedi. En tout, ce sont 1 350 coureurs qui ont pris la ligne de départ au mont Sainte-Anne.

Le Défi des Couleurs Simard portait merveilleusement bien son nom alors que le rouge et l’orangé dominaient dans la montagne. Plus fraîche que les 22 degrés de la veille, la journée s’annonçait idéale pour les coureurs, malgré quelques nuages qui laissaient envisager de la pluie en fin de parcours.

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« Le mont Sainte-Anne est un terrain de jeu parfait », note Mario Fortin, du groupe Kilomax, qui organise l’événement. Chaque parcours proposait un dénivelé négatif, dans un décor enchanteur. Les feuilles mortes crissant sous les espadrilles, les participants pouvaient espérer battre leur record personnel.

Le 10 km Simard est restée l’épreuve-reine, mais ils étaient nombreux à participer au 11 km (317 participants) et au 23 km de trail (98 participants).

« On sent l’appétit. L’an dernier, on avait fait un test, on avait ouvert une course en sentier pour 150 personnes. Ça s’est rempli dans le temps de le dire », remarque Mario. Il prévoit d’ailleurs que le virage va continuer l’an prochain.

Le défi pour 2017, dit-il, sera de permettre à un plus grand nombre de participants de s’aventurer sur les sentiers. « On veut bien recevoir les gens. »

La popularité grandissante de la course en sentier s’explique, selon Mario, par le fait que les gens cherchent de plus en plus à se « dégager de la performance et du temps ». « Il y a aussi un volet “prévention des blessures”. La course en sentier permet de courir moins vite, sur un parcours plus favorable aux articulations. »

Alors que les gagnants des courses sur route correspondent souvent au même profil d’athlète, les parcours diversifiés permettent de donner une chance à des participants parfois désavantagés sur l’asphalte. Les plus petits, les plus lourds ou les gens adeptes d’autres sports que la course à pied peuvent y trouver leur compte.

« La course en sentier, ça égalise tout le monde! », conclut Mario.