Près de 700 coureurs prendront ce samedi l’un des cinq départs du Trail de la Nuit polaire à la station touristique Duchesnay située dans la grande région de Québec. C’est la cinquième édition de cet événement populaire.
« C’est maintenant un incontournable dans le programme hivernal des coureurs », assure Christian Morneau, directeur d’Horizon 5, l’entreprise en charge de l’organisation. « Cette course est maintenant le plus gros événement hivernal de course à pied sur neige au Québec. »
Il offre différents circuits permettant aux coureurs de tout âge et tout niveau de prendre part à cette compétition : 1 km pour les enfants, 3 km pour les jeunes qui souhaitent se dépasser un peu plus et pour les adultes qui souhaitent essayer la course sur neige pour la première fois ainsi qu’un 6 km, un 13 km et un 20 km. Les courses se déroulent dans les pistes de ski de fond du site de la Sépaq situé en bordure du lac Saint-Joseph. Un terrain de jeu majestueux pour pratiquer de nombreuses activités hiver comme été.
« On bat encore cette année un record de participation. On est heureux, car le site offre un potentiel énorme. » La distance la plus populaire demeure celle de 13 km. À noter que, cette année, la participation des femmes dépasse celle des hommes, atteignant 52 % des inscriptions.
Quelques coureurs à surveiller
Sur l’épreuve ultime du 20 km, le Montréalais Mathieu Blanchard sera présent pour défendre son titre, mais plusieurs « traileurs » talentueux tenteront de rivaliser avec lui. Du côté des dames, à la veille de la course, Sarah Bergeron-Larouche ne savait pas encore si elle sera en mesure de participer, mais si elle se présente sous l’arche de départ, ce sera pour gagner de nouveau. Elle avait d’ailleurs remporté l’épreuve au cours des trois dernières éditions. Notons que, depuis toutes ces années, elle est aussi accompagnée sur le podium de la coureuse de Shannon Annou-Théberge, qui visera encore cette année la victoire.
Organisation un peu plus compliquée
Organiser une course hivernale apporte son lot de défis. La météo étant celui avec lequel les organisateurs doivent composer. « On a pas mal plus de choses à penser et à prévoir en hiver qu’en été. La logistique est différente, on doit prévoir que tous coureurs peuvent se réchauffer et donc que nos services d’accueils sont établis en conséquence et près du départ. »