Pandora moins 24 : de 6 à 12 heures de course hivernale pour une bonne cause

Pandora moins 24 2017 – Photo : Guillaume Milette

C’est ce samedi 17 février qu’aura lieu la troisième édition du Pandora -24, pendant hivernal de la populaire Pandora 24, au parc des Falaises de Prévost, dans les Laurentides. Cent-quarante coureurs prendront le départ de l’une des trois courses prévues au programme.

Comme dans les années antérieures, les participants devront parcourir le plus grand nombre de fois possible une boucle de 3,5 km avec 180 mètres de dénivelé positif. En plus d’une course de 12 heures, deux courses de 6 heures sont au programme, l’une de jour et l’autre de soir.

Une formule bien rodée

« Environ 40 participants feront la version 12 heures alors que la première course de 6 heures devrait attirer 72 coureurs contre 60 pour la seconde », explique Martin Coulombe, coorganisateur des activités de course et de collecte de fonds du CRPF (Comité régional pour la protection des falaises).

L’organisation fixe la limite à 140 participants au total. « On a observé qu’à 100 participants, ça roule rondement, autant au niveau du resto que sur le parcours, qui est plus petit que celui de la Pandora 24 [3,5 km contre 10 km]. » Il ajoute que les participants ont le choix de courir en équipe ou en solo.

Le parcours de 3,5 km demeure inchangé cette année. « Les coureurs se croisent sur la moitié du parcours, ce qui rajoute au côté festif de l’événement. C’est un sentier de raquette qui est assez fréquenté et c’est habituellement bien tapé », précise l’organisateur. Notons que le gagnant chez les hommes, en 2017, a fait 21 tours en 12 heures pour un peu plus de 70 km avec 3800 mètres de dénivelé positif.

Peu importe les conditions samedi, les participants devront s’en accommoder. « À la première édition, il était tombé 20 cm la nuit, suivi d’averses de pluie toute la journée », se rappelle-t-il. « On ne peut pas imaginer pire, mais les gens sont quand même venus et ont “trippé”. Depuis, on sait que les conditions atmosphériques n’ont pas une grosse incidence sur le niveau de “trippature” des participants », remarque-t-il avec un certain amusement.

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Site d’accueil de la course du Pandora -24 – Photo – Guillaume Milette

Un ravito gastronomique

Comme l’explique Martin Coulombe, la recette d’une bonne course est assez simple. « Ça tient au ravitaillement, au balisage, aux médailles, au chronométrage, à l’ambiance et à la sécurité. Si tu couvres chacun des points, c’est certain que ta course sera réussie. »

Le Pandora -24 a cette particularité de graviter autour du restaurant Thé Smooth, qui est à moins de 200 mètres de l’entrée du parc des Falaises. « Des courses en montagne l’hiver, il n’y en a pas beaucoup et il faut que ça demeure sécuritaire, dit-il. Avec une boucle et un ravitaillement à l’intérieur, il n’y a personne qui peut se retrouver en difficulté, même s’il fait froid. »

Le ravito se démarque d’ailleurs de ce que l’on peut retrouver dans les autres événements. « Ça tient plus d’un buffet que d’un ravito. Il y a une table de 30 pieds de long où on retrouve beaucoup de chaud parce que c’est un événement hivernal. C’est l’ultra qui propose le ravitaillement le plus gastronomique de toute la galaxie », s’exclame Martin Coulombe, convaincu.

Amasser des fonds

Depuis sa création, le CRPF cherche à augmenter la superficie du parc des Falaises et organise de nombreuses activités, dont les courses Pandora 24 et -24, afin de financer l’achat de terrains. Une offre d’achat pour un terrain de 300 hectares à Saint-Hippolyte sera d’ailleurs bientôt déposée. « On vise le long terme. C’est pour financer un parc qui est protégé à perpétuité. On fait donc des activités pour qu’elles se répètent pendant de nombreuses années. »

L’organisateur précise également que la course est conçue pour requérir un minimum d’investissement. « On ne dépense pas l’argent des levées de fonds pour faire de la publicité et on met beaucoup d’effort pour que l’organisation de la course ne coûte rien, explique-t-il. Notre job, c’est d’amener des fonds au CRPF. »

Pour Martin et ses deux complices, Dominic Melançon et Jean-François Boucher, il s’agira de leur 11e édition. « On a récolté près de 200 000 $ jusqu’à présent. Il ne faut pas lâcher même si ça ne rapporte pas un million à chaque fois. »

D’ailleurs, il n’est toujours pas trop tard pour participer à l’événement. L’organisation précise que des places sont toujours disponibles pour la course de 12 heures ainsi que celle de 6 heures en soirée. « C’est une bonne façon de débuter la saison tout en contribuant à une bonne cause », conclut-il en guise d’incitatif.

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