La deuxième édition du LK 50 d’Hébertville va faire courir le Saguenay

Les coureurs de la première édition de la LK 50 en 2016 – Photo : courtoisie

C’est près d’Hébertville, un village situé à 40 km à l’est de la Ville de Saguenay, que se tient ce samedi la seconde édition du Trail LK50. Pour l’organisation, c’est un défi de taille que d’attirer en région des coureurs dans cette semaine charnière entre les courses Trans Vallée et La Chute du Diable.

Cette course est la troisième et dernière du circuit régional 123 GO Ultraviolet-Salomon dirigé par Frédérick Lessard, au terme duquel les champions masculins et féminins de la saison 2017 seront couronnés.

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En 2016, plus de 200 coureurs avaient participé à l’une des cinq épreuves du LK50, soit les distances de 1, 5, 10, 20 et 50 km. Le 50 km avait à lui seul attiré un peu moins de 50 participants. « On devrait atteindre 250 coureurs cette année. Pour le 20 km, on a déjà 75 inscriptions, c’est le double de l’année dernière. En plus cette année, on a quelques coureurs de l’étranger et nous aurons la chance d’avoir Pierre Lavoie parmi les participants du 50 km », précise Marie-Christine Dion, conseillère à la conception des parcours. Elle ajoute : « Le calibre sera définitivement plus relevé pour toutes les courses cette année, les gens ont hâte de revenir courir dans les sentiers qui sont à 95 % des ‘’single track’’ ».

Une course unique

C’est un tracé extrêmement technique qui attend les participants, avec des conditions aussi difficiles, sinon plus que la Trans Vallée, pourtant réputée très difficile, affirme Marie-Christine, qui l’a courue le weekend dernier. « Ce sont des sentiers de randonnées, donc pas nécessairement pensés pour des coureurs, explique-t-elle. Il y énormément de roches et de racines et des zones humides, avec un dénivelé total de plus de 2000 mètres. »

Preuve de la difficulté du parcours, le gagnant du 50 km, Sylvain Lavoie, avait terminé l’épreuve en un plus de 6 h en 2016 alors que Marie-Christine est justement la seule et unique femme à avoir parcouru le 50 km en un peu plus de 7 h. Cette année, elle ne sera plus seule puisque trois participantes sont inscrites.

Le même sentier linéaire accueille la totalité des participants. « Les coureurs du 20 et du 50 km sont emmenés par autobus au point de départ et ils convergent sur le même tracé pour les 17 derniers kilomètres », dit-elle. Les coureurs du 5 et du 10 km sont transportés en télésiège en haut du mont Lac Vert, car c’est à cet endroit que les départs sont donnés pour ces deux distances.

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Des coureurs sur le parcours de la LK 50 – Photo : courtoisie

Un événement pensé pour les familles

Tout est mis en œuvre pour faciliter la participation à l’événement. « Les gens peuvent camper sur les sites. Il y a même des douches. Pour les enfants, on a une course d’initiation de 1 km ainsi qu’un service de garde », explique Marie-Christine.

Plusieurs ravitos parsèment la course et ils ont la particularité d’être alimentés par bateau. « 35 des 50 km de la course longent le lac Kénogami. Les bénévoles et tout ce qu’il faut pour les ravitos sont donc acheminés par bateau », explique en effet Marie-Christine.

Une des particularités de cette course est la présence d’une rivière que doivent traverser les coureurs. « C’est normalement une nacelle pour deux personnes qui permet de traverser la rivière Pikauba, mais comme dans une course il peut y avoir plusieurs coureurs qui arrivent en même temps, on a des bénévoles qui vont transporter les coureurs dans des embarcations », dit-elle.

Les organisateurs du LK50 espèrent faire grandir l’événement. « On cherche d’abord à améliorer les distances actuelles. On veut se faire connaitre davantage pour augmenter le nombre de participants. Ce n’est pas toujours facile en région d’attirer du monde et de les convaincre de traverser le parc, reconnait Marie-Christine. Éventuellement, on voudrait peut-être introduire une distance plus grande, comme un 80 km. »