Mizuno Wave Hayate 3
Poids : 249 g homme / 215 g femme
Dénivelé (drop) : 9 mm
La chaussure
La Wave Hayate 3 est en tissu noir. Les éléments de design et la semelle sont orangés. L’empeigne de la chaussure est renforcée par des parties plus rigides sur le côté reliant le tissu à la semelle. Les lacets sont en tissu et la languette de la chaussure ne comporte pas de pochette pour les cacher. La semelle intérieure est amovible. Elle est conçue à base d’une gomme développée par la compagnie de pneumatiques Michelin.
Les coureurs sur route qui connaissent bien le racer Hitogami de Mizuno ne seront pas déboussolés puisque la Hayate, fabriquée sur le même moule, est son équivalente pour les sentiers.
Essais sur sentier
Bon, avant toute chose, je l’avoue, j’aime le orange, mais la couleur ne fait pas la chaussure.
J’ai essayé la Hayate en terrain plat, en terrain technique et rocheux et dans la boue, parce que j’adore me salir. C’est une chaussure légère, mais surtout, qui bénéficie d’une excellente accroche et croyez-moi, peureuse comme je suis, ce n’est pas peu dire! Je me suis sentie très solide sur les roches sèches comme mouillées. Je ne sais pas si l’association entre le fabricant japonais Mizuno et la compagnie française Michelin pour la conception de la semelle y est pour quelque chose, mais ça me semble réussi.
C’est une chaussure un peu plus lourde, plus étroite et quand même plus rigide que celles que je porte habituellement, mais je n’hésiterais pas à la recommander à des coureurs qui cherchent un peu plus de soutien sans compromettre la sensation dynamique. On est loin d’avoir l’impression de porter une grosse chaussure lourde et je me suis amusée dans les sentiers. Là où j’ai senti une plus grosse différence, c’est pour le dénivelé de la chaussure (9 mm). C’est moins confortable pour moi qui suis habituée à courir avec une chaussure molle et un dénivelé plus plat, mais les nombreux amateurs de ce genre de chaussures pourraient y trouver leur compte.
Ses renforts sur les côtés protègent aussi de l’eau en terrain humide ou boueux, mais je me demande si justement ils ne retiendraient pas l’eau plus longtemps une fois la chaussure complètement immergée, ce que je reproche à certains souliers trop imperméables, mais je n’ai pas essayé, alors je ne peux en témoigner. Ces mêmes renforts protègent le bout du pied des chocs et, je le pense, doivent contribuer à augmenter la durée de vie de la chaussure (et de nos ongles aussi). Je donne une note basse aux lacets qui se détachent au bout d’un moment, même avec un double nœud.
En terminant, le fabricant japonais, même s’il demeure moins connu dans le milieu de la course en sentier au Québec, est quand même un grand du monde de la course à pied et le produit profite de la qualité de fabrication que l’on reconnaît habituellement à Mizuno. Je la recommande à tous les amateurs de la Hitogami, et à ceux de la Speedcross de Salomon ou encore aux coureurs qui veulent s’amuser sur des distances moyennes et en terrain rocailleux.
Les notes de D+
Confort : 4/5
Souplesse : 3,5/5
Adhérence : 5/5
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