Septembre 2016 – Après une première édition réussie, le Festival international de films Trails in Motion était de retour au Québec pour une deuxième année consécutive. Une occasion pour les passionnés de sport et d’aventure de se retrouver et d’explorer l’univers de la course en sentier à travers un regard différent.
Parti de l’Afrique du Sud en mars 2013, le festival Trails in Motion s’est aujourd’hui transporté dans plus de 25 pays. C’est une façon unique de découvrir le monde de la course en sentier au fil des courts et longs métrages présentés en tournée mondiale.
Au Québec, tout a commencé à l’automne 2014. Après avoir vu une bande-annonce du festival sur les réseaux sociaux, Marline Côté, adepte de course en sentier, a fait appel aux acteurs clés du monde de la trail au Québec.
Il n’était pas question que la tournée ne passe pas par ici l’année suivante, s’est dit Marline.
« Je suis quelqu’un d’assez engagé dans la course en sentier, je suis une passionnée, et je me disais qu’il fallait qu’on importe le concept au Québec », explique aujourd’hui l’organisatrice de la tournée québécoise du festival de films.
Désireux lui aussi de faire venir l’événement au Québec, Benoit Talbot, entraîneur de course à pied à Sherbrooke, s’est joint à Marline afin de mettre sur pied le projet de tenir des projections du festival un peu partout dans la province.
« Tant qu’à faire venir le festival, je trouvais que ça valait vraiment la peine de faire une tournée, plutôt que de faire de petites projections un peu partout », explique Marline.
« On est tout de suite partis avec la vision qu’il fallait que ce soit quelque chose de coordonné à l’échelle nationale pour que ça ait plus de poids et de meilleures retombées quant aux communications et à la promotion, et aussi pour permettre la traduction des films. »
C’est un détail qui distingue la tournée québécoise, car les amateurs peuvent visionner les films sous-titrés en français.
« Pour moi, c’était important que ce soit sous-titré, pour que ça atteigne le plus grand nombre de personnes possible, souligne Marline. Les traductions sont quand même assez chères. Donc, de là l’importance de se coordonner et de se mobiliser pour […] pouvoir financer le sous-titrage des films. »
Des idées de grandeur
Les premières démarches faites, l’événement a vite créé un engouement chez les coureurs passionnés.
« Lorsqu’on a commencé à parler de ça, rapidement, il y a des gens qui se sont manifestés pour faire des projections un peu partout. L’organisme sans but lucratif, Accour Québec a accepté de chapeauter le projet », poursuit Marline.
Les profits engendrés lors des présentations sont distribués à des causes sociales.
« Un certain montant est réservé à l’organisme Courir pour la vie, qui œuvre pour la prévention du suicide, et chaque région peut décider de redistribuer une partie des profits de sa projection locale à une cause qui lui tient à cœur », rajoute Marline.
Avec la participation de l’organisme et de plusieurs autres partenaires, la tournée qui devait avoir lieu dans trois ou quatre villes a pris une ampleur insoupçonnée, pour se conclure avec 14 projections dans 11 villes à l’automne 2015.
« On a été agréablement surpris pour la première édition l’année passée, avec
14 projections, presque toutes à guichet fermé […]. Ça a été un beau succès, les gens ont vraiment aimé », se souvient l’organisatrice, qui entend bien que la deuxième édition soit tout aussi excitante.
Rassembler pour échanger
Trails in Motion se veut rassembleur à la fois pour la communauté des coureurs, mais également pour les adeptes de sport et de voyages, permettant ainsi aux passionnés de faire plus ample connaissance et d’échanger sur différents sujets.
Les films offerts, très variés, véhiculent différents messages où tous peuvent trouver un intérêt. De la réalisation de soi à l’importance de préserver la nature, les films présentés lors des différentes projections racontent des histoires touchantes, prenantes et motivantes, qui font voyager l’esprit aux quatre coins du monde.
« Les films donnent le goût d’être des personnes meilleures, accomplies, engagées et passionnées, peu importe ce qui nous anime dans la vie de tous les jours », estime Marline.
Avec ses 14 projections prévues dans 14 villes pour l’édition 2016, il est permis de croire que, dans un futur rapproché, du contenu québécois pourrait intégrer le festival, afin de faire rayonner les gens d’ici et les paysages de chez nous partout dans le monde.