Le Club VO2 : plus qu’un club de course, une famille

Club VO2
Des membres du club VO2 à l'Ultra-Trail Harricana - Photo : Facebook

Fondé en 2012, par le propriétaire de la boutique VO2, Stephan Perron, le club de course VO2 se voulait avant tout un lieu de rassemblement pour les coureurs de la région du Saguenay. Avec des saines habitudes de vie déjà bien ancrée dans cette région, le club venait rejoindre un bassin de coureurs important. 

Quand il parle du club, Stephan nous parle d’une famille. Un groupe de personnes qui se réunissent dans un but commun… avoir du plaisir !

« Dès 2012, on avait des membres qui commençaient à s’intéresser à la course en sentier. C’était un peu nouveau, on avait des petits parcours, des places pas très accidentées parce qu’on voulait rester sécuritaire, mais tranquillement pas vite les gens ont commencé à vouloir en faire plus et aller dans les terrains plus techniques, ça s’est développé comme ça », raconte Stephan.

Créé sans prétention et ne comptant que quelques membres à l’origine, ils sont maintenant une centaine de membres actifs dont plusieurs sont des inspirations pour les autres. Tous les types de coureurs sont les bienvenus dans ce club, du plus lent au plus rapide, et tous sont encouragés.

« Une de mes amies qui va s’inscrire au 42 km d’Harricana, les premières sorties de trail, je ne pensais même pas qu’elle allait se rendre à la fin de l’entraînement, se souvient Stéphan. Mais avec les encouragements, avec l’esprit de camaraderie qui règne dans le club, maintenant c’est une de nos bonnes coureuses. Elle a de l’influence et elle donne de la motivation à plein d’autres gens. »

« Il y a beaucoup de monde qui sert d’inspiration dans notre club, c’est beau de voir ça! », dit encore Stephan, lorsqu’on lui demande de parler de ce qui le rend fier.

Un effet d’entraînement

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Des membres du Club VO2 au Trans Vallée – Photo : Facebook

Si un membre s’inscrit à un évènement, il n’est pas rare que d’autres s’inscrivent également. Il arrive qu’ils se retrouvent une trentaine sur les différentes courses des évènements et s’ils ne courent pas, on les remarque sur les sentiers en train d’encourager les autres membres du club ou à faire du bénévolat. 

Les membres sont par ailleurs souvent impliqués dans différentes causes qui leur tiennent à cœur. 

On pourra les voir l’été prochain sur l’Ultramarathon Leucan, un 300 km à relais au départ de Chicoutimi qui fait le tour du lac Saint-Jean. Les membres du club VO2 ont formé trois équipes de huit coureurs et ils se relaieront chaque 5 km sur le parcours dans le but de ramasser des fonds pour l’organisme qui vient en aide aux enfants atteints de cancer.

Un fondateur inspirant

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Stephan Perron – Photo : Facebook

Issu du milieu de la route, marathonien de longue date, Stephan Perron voulait voir jusqu’où il pouvait pousser ses limites. 

Son but premier reste toujours le plaisir, jamais la compétition. Ce qui l’attire par-dessus tout dans les courses, c’est l’ambiance. 

Avec un palmarès impressionnant à son actif, dont un podium au marathon de Montréal en 2013, Stephan a dû commencer à faire du trail en raison d’une blessure au genou qui ne guérissait pas, malgré les bons soins de son physiothérapeute. 

Bien que difficile au début, la course en sentier est bientôt devenue plus qu’un simple moyen de guérison pour lui. Il est passé à de plus grandes distances, dont le 125 km de l’Ultra-Trail Harricana (UTHC) et, en 2018, le 160 km du Bromont Ultra, où il a terminé quatrième. 

Pour se préparer à ces plus importantes distances, il a misé sur des sorties de huit heures ainsi que sur une augmentation des sorties comportant un dénivelé important. Il s’entraîne notamment sur le sentier Eucher en faisant la boucle à répétition. Il profite de ses sorties pour lancer des invitations aux autres membres du club qui le suive sur une ou plusieurs boucles.

Ce qu’il aime par-dessus tout, c’est « l’esprit de camaraderie qui règne sur les courses. On peut se permettre de jaser, de s’amuser, de connaître des gens. »

En 2019, il espère être pigé à la loterie de l’UTMB, retourner au 125 km de l’UTHC et aimerait s’inscrire à la Western States. Et, pourquoi pas, faire le marathon de Boston!

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