Amélie Lachance veut battre un record de montées du mont Sainte-Anne

Amélie Lachance
Amélie Lachance - Photo : courtoisie

Amélie Lachance, mieux connue sous le nom d’Amélie la gazelle, va entreprendre un défi de taille ce week-end. Son objectif sera de compléter le maximum d’ascensions du mont Sainte-Anne en 24 heures. Un objectif qui se veut à la fois personnel et caritatif, puisqu’elle est associée à la Fondation Arrimage Esprit.

C’est l’exploit d’Alexandre Génois, qui a gravi le mont Saint-Anne à 15 reprises l’année dernière dans le cadre du Défibrose qui l’a d’abord inspiré.

« Mon intention première était de participer au Défibrose, mais la date ne fonctionnait pas pour moi cette année. J’ai également noté qu’aucune fille n’avait encore relevé ce défi. J’ai donc décidé de faire un record féminin tout en m’associant à une bonne cause », explique l’athlète de 31 ans.

L’organisme qu’elle soutient, Arrimage Esprit, prône la valorisation d’une image corporelle positive dans la société. « Certaines personnes m’ont dit que mon implication n’était pas crédible comme je suis en forme. Mais ce n’est pas nécessairement parce qu’on est en forme qu’on est bien dans notre peau », affirme-t-elle.

En lien avec son défi, une collecte de fonds a été mise en place avec un objectif de 1000 $. « Puisque l’organisme est peu connu, le but est autant de le faire connaître que de ramasser des sous », précis-t-elle.

Se préparer au défi

Amélie Lachance se considère physiquement prête. « J’ai fait plusieurs montées du mont Sainte-Anne à une allure plus rapide et sur des sentiers plus technique que ce que je vais faire durant mon défi, dit-elle. J’ai aussi couru toute une nuit dans le parc de la Jacques-Cartier. Ça m’a donné confiance. »

Il faut dire que l’activité physique fait partie intégrante de sa vie. « Je cours tous les jours pour me rendre au travail et je donne des cours de spinning. Disons que je ne suis pas le genre à être assise chez moi à regarder la télévision », explique l’avocate de profession.

Depuis trois mois, elle pratique le Slackline, qui consiste à marcher en équilibre sur une corde entre deux arbres. « Ce n’est pas évident. Ca demande beaucoup d’équilibre. Cest bon pour la course en sentier, ça solidifie les bases », affirme Amélie, qui note une « différence énorme » dans ses aptitudes lorsqu’elle court.

Réaliser le défi

Son objectif, qu’elle juge conservateur, est de réaliser de 10 à 12 montées, en raison de deux heures par montée. « Si je fais l’équivalent de deux fois l’Everest en D+, je vais être contente », avoue Amélie Lachance.

Elle a reçu le soutien du mont Saint-Anne, dont l’accès aux installations et l’assistance de patrouilleurs en cas de besoin. « Des personnes vont venir faire des montées avec moi, surtout la nuit qui est la période la plus difficile, dit-elle. D’autres personnes vont m’encourager et m’aider pour mes ravitos. »

Sa principale préoccupation demeure son alimentation. « Je vais essayer de consommer un peu de nourriture solide, même si c’est difficile. Mais je suis consciente que je ne peux pas consommer des gels pendant 24 heures », explique la résidente de Québec.

Lors de sa participation à la course Pandora 24, en juillet dernier, elle avait particulièrement apprécié les grilled cheese servis aux participants. « C’est devenu pour moi la meilleure chose qui se laisse facilement consommer pendant l’effort », se souvient-elle.

Pour le reste, elle n’anticipe pas de problème. « Je suis bien préparé, car j’aime être prête avant d’entreprendre un défi, dit-elle. Le corps devrait suivre, puisque je n’ai encore jamais eu de douleurs musculaires qui m’ont obligé à interrompre une course. »