La 4e place de Sébastien Roulier au Vermont 100

Vermont 100
Mathieu Blanchard et Sébastien Roulier - Photo : Thomas Duhamel

Trois coureurs Québécois ont particulièrement bien performé à l’une des plus anciennes courses en sentier d’Amérique du Nord, le Vermont 100, dont la 29e édition avait lieu les 15 et 16 juillet dernier. Pierre-Michel Arcand a remporté l’épreuve du 100 km alors que Mathieu Blanchard et Sébastien Roulier ont respectivement terminé troisième et quatrième sur la distance de 160 km.

Distances+ a recueilli leurs souvenirs de cette course. Voici les propos de Sébastien Roulier.

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Il est bien satisfait de sa quatrième place, ayant terminé l’épreuve en un peu plus de 17 h 00, lui qui a couru le 100 miles de la Western State il y a tout juste trois semaines. « C’est la première fois que je fais deux 100 miles aussi rapprochés, explique-t-il. En plus, je ne suis pas à mon maximum cette année avec une blessure, une bursite au point d’insertion du tendon d’Achille. »

Il s’agit du huitième 100 miles de Sébastien Roulier, qui n’en était pas non plus à son premier Vermont 100, puisqu’il le courait pour la quatrième fois. « Mon temps avait été de 15 h 42 en 2015. Cette année, juste avec mes temps de passage, je savais que je me dirigeais vers à peu près les mêmes temps que ma course de 2014 ou j’avais terminé en 16 h 45. »

Pour rajouter à l’épreuve, l’humidité et la chaleur étaient en rendez-vous. « C’est des conditions que j’aime moins pour courir. » Heureusement, le Vermont 100 est une course plutôt roulante. « Ce sont des chemins de campagne assez large pour deux voitures, explique-t-il. Il y a des sentiers de connexion de quelques centaines de mètres entre les chemins. J’ai fait toute la course avec mes souliers de route. »

Jusqu’au 40e km, il se tenait dans le peloton de tête. « C’est alors que j’ai glissé à la cinquième position, je ne pouvais pas aller plus vite, je devais composer avec mon état », dit-il. Son expérience lui a été d’une aide précieuse pour gérer ce revirement. « Des 160 K, plus on en fait et plus on emmagasine de l’expérience. On frappe des murs et il faut être prêt à vivre des obstacles et des épreuves. Je n’étais pas dans un état pour abandonner, j’étais encore capable d’avancer. »

C’est dans la dernière montée en forêt qu’il rattrape finalement le quatrième coureur. « Je le vois au loin, je vois sa lampe frontale et il a l’air de marcher. Quand il m’a vu, il a recommencé à courir, mais sans vitesse. Je suis passé à côté de lui comme une balle et je savais que la quatrième place m’appartenait », se rappelle-t-il.

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