Rémi Poitras pourrait courir à nouveau au Bromont Ultra en 2019 – Photo : Olivier Mura
La saison 2018 a été fructueuse pour Rémi Poitras. Elle lui a permis d’atteindre un niveau de compétition sérieux dans la course en sentier, avec une victoire de prestige au 80 km de l’Ultra-Trail Harricana et une troisième place au 80 km du Bromont Ultra. Le résident en médecine espère continuer sur sa lancée.
« J’ai réussi à rivaliser avec les meilleurs coureurs québécois », se félicite l’athlète originaire du Nouveau-Brunswick, même s’il estime ne pas avoir atteint tous ses objectifs.
Gaspesia 100, Harricana et FKT
La première course officielle que Rémi a cochée dans son calendrier est l’Ultra-Trail Gaspesia 100 à Percé, mi-juin. Il sera au départ de l’épreuve du 160 km, qu’il va courir en relais avec sa copine Roxanne.
Il envisage également de participer pour la première fois au Québec Méga Trail deux semaines plus tard, mais cela dépendra de l’évolution de son entraînement à ce moment-là.
Il y a aussi de bonnes chances de le revoir à la fin de l’été à Harricana.
« J’aimerais aussi faire un 50 km au Nouveau-Brunswick, dans la baie de Fundy, et terminer la saison avec le Bromont Ultra », souligne le jeune coureur de 25 ans.
Parallèlement aux courses organisées, Rémi Poitras aimerait en effet établir un temps de référence avec un ami Néo-Brunswickois dans leur coin de pays « On aimerait faire un FKT (Fastest Known Time) sur un petit sentier dans le Fundy Fun Park, au sud du Nouveau-Brunswick. C’est un projet qu’on ferait vraiment pour le plaisir », explique-t-il.
Une gestion d’horaire difficile
Rémi va continuer de s’entraîner par lui-même cette saison. Il songe à éventuellement se faire aider, mais ce ne serait pas pour 2019, sa priorité étant de terminer sa résidence de médecine, qui va prendre une année de plus que prévu.
« Je dois concilier les études et la course, dit-il. Je ne peux donc pas être aussi rigoureux que je le voudrais dans mon entraînement. C’est évident que la gestion d’horaire devient difficile. »
Vers des distances de plus de 100 km
Rémi Poitras pensait orienter sa carrière de coureur vers l’international dès cette année, mais ses études ne lui permettront pas dans l’immédiat. « Ça va être difficile, déplore-t-il. Je vais attendre de terminer ma résidence. Par contre, il est possible que je fasse des distances excédant les 100 km. »
Le 125 km Harricana le titille, il le reconnaît. Mais il est trop tôt pour se positionner.
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