Marline Côté avec son fils au Marathon de Québec en août 2017 – Photo : Marathon de Québec
Directrice générale de l’Ultra-Trail Harricana, Marline Côté courra ce samedi 50 km dans le cadre de la course The North Face Endurance Challenge Californie. Mais courir n’est pas l’unique but du voyage. Dans l’ordre ou dans le désordre, ses trois objectifs sont : lire, dormir et courir.
« Cette course est simplement un prétexte, car ce voyage est pour prendre des vacances. J’ai besoin de décrocher du travail, du bourdonnement familial, bref de recharger les batteries », confie-t-elle à Distances+ lors d’une escale à l’aéroport de Toronto, en direction de San Francisco.
Inspirante Californie
La Lévisienne de 33 ans en est à sa deuxième participation à cet événement. En 2015, elle avait couru 80 km. « C’est une super belle course. Les événements de cette série sont agréables et toujours bien organisés », dit Marline. Le parcours a été modifié et traversera cette année le fameux pont de San Francisco. « Je suis curieuse de voir ça. Je suis certaine que ce sera magnifique », dit-elle avec son optimisme habituel.
Elle raconte que la course est toujours génératrice de bonnes idées. « Mais là, j’ai un peu peur puisqu’en 2015, j’étais revenue avec l’envie d’avoir un troisième enfant. J’ai hâte de voir qu’est-ce qui va se passer dans ma tête cette fois-ci! Heureusement, 50 km, c’est moins long et j’ai peut-être moins de chances d’avoir une épiphanie », ajoute-t-elle dans un éclat de rire.
L’utile et l’agréable
L’athlète ne se dissocie pas facilement de l’organisatrice de course. « Même si je suis en vacances, j’aimerais y faire du réseautage. Cet événement attire de très bons coureurs américains », précise Marline. Celle qui est aussi rédactrice en chef adjointe de Distances+ a envie d’échanger avec des coureurs et de jaser avec les organisateurs. Les Québécois seront nombreux sur la ligne de départ et elle compte bien en profiter pour faire un peu de social avec eux.
À l’instar de nombreux coureurs, Marline ne vise pas la performance et elle ne souhaite pas se mettre de pression. Elle vise le plaisir « Je vais y aller au feeling et je ne me stresse pas avec la performance. Ce qui est l’fun avec la course c’est que tout est permis. On a le droit à l’erreur et on a le droit de vouloir se dépasser, on a le droit de chercher autre chose que la performance, mais on peut aussi viser haut si ça nous chante. »