Marianne Hogan de retour de blessures s’attaque à MEC Tremblant

Marianne Hogan – Photo : Facebook

C’est ce dimanche qu’a lieu la troisième édition de la course en sentier MEC au Mont-Tremblant. Parmi les athlètes élites au départ de la plus longue distance, le 40 km, on trouve Marianne Hogan, qui va tester sa récupération après deux blessures qui l’ont tenue longtemps écartée de la compétition.

Marianne est confiante et enthousiaste. Elle revient d’un court séjour au Colorado, un état américain où elle a vécu quelques années. Là-bas, elle a pu parcourir ses sentiers préférés près de Boulder. Ses sorties se sont bien passées.

C’est d’ailleurs suite à ce voyage qu’elle a décidé de s’attaquer au 40 km de Tremblant plutôt qu’à la demi-distance, à laquelle elle s’était initialement inscrite.

Cette course MEC, la quatrième d’une série de six, consolide la place de la célèbre coopérative dans le monde de la course en sentier. Elle s’enrichit cette année par une association avec l’organisme Unis pour le sport, dont fait partie Marianne Hogan. À ce titre, elle animera un échauffement pour les participants avant la course.

La série de courses en sentier de MEC se démarque par son coût très abordable. Pour MEC, c’est une manière d’encourager les gens à participer à plus d’évènements sportifs. Le 40 km, s’il faut en croire l’entreprise, représente un des  « plus grands défis techniques jamais relevés pour cette distance. »

Marianne Hogan, en vert, pointée du doigt par ses amis coureurs. Quelle bêtise a-t-elle fait? - Photo : Facebook.
Marianne Hogan, en vert, pointée du doigt par ses amis coureurs. Quelle bêtise a-t-elle fait? – Photo : Facebook.

Fébrilité

Marianne Hogan est connue pour son enthousiasme débordant pour la course à pied. C’est d’ailleurs cette passion qui serait la source de ses problèmes de blessures, dit-elle. 

« Ça fait un petit bout que je n’ai pas fait une compétition. C’est sûr que ça me manque! J’ai hâte de pouvoir participer moi-même, car être spectatrice, c’est le fun, mais, en même temps ça donne vraiment le goût d’y aller. »

Le goût d’y aller est si fort que, sur un coup de tête, Marianne s’est également inscrite au 70 miles (114 km) de la course Fat dog, qui a lieu le 11 août en Colombie-Britannique. 

Là-bas, comme à Tremblant, ce sont des tests pour voir où elle en est rendue dans sa récupération. « Il faut savoir se pousser jusqu’à la limite, mais il faut apprendre à savoir ne pas la dépasser », affirme celle qui avoue avoir beaucoup de mal à atteindre cet équilibre.

« Même si je voulais y aller à fond, je n’ai vraiment pas l’impression d’être au niveau où j’étais avant de m’être blessée. C’est sûr que je vais me donner, mais je ne peux pas m’attendre à la même chose qu’il y a un an. »

Pour la suite…

Si tout se passe bien, Marianne Hogan compte participer à deux courses dont elle rêve depuis longtemps : un 100 km au Guatemala en octobre, de même que la TransMartinique en décembre. L’an dernier, elle avait été invitée par les organisateurs, et s’était rendue sur les lieux, mais n’avait pu courir à cause de ses blessures. Elle avait donc assuré le soutien du vainqueur, Mathieu Blanchard, tout au long de l’épreuve.

Elle jongle avec l’idée de courir l’Ultra-Trail Harricana en septembre, plutôt que d’aller au 100 km du lac Tahoe qu’elle devait courir avec l’équipe Salomon, dont elle fait partie. 

« Puisque je suis revenue au Québec, j’aimerais faire des courses locales. Je n’en ai pas vraiment eu le temps. J’aimerais en faire d’autres, pas seulement Tremblant ».

« J’ai entendu de superbes choses sur Harricana, alors ça se peut très bien que j’aille la faire, je vais voir comment ça se passe ». 

Elle hésite entre le 65 km, que court son amie Hillary Allen, du Colorado, et le 125 km. « Ce serait le fun de faire la distance complète. Je trouve ça vraiment super que les courses québécoises se développent autant! »

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