Pour la deuxième année consécutive, Jean-François Cauchon a remporté la TransMartinique samedi après-midi. L’athlète de Québec a mis 18 h 12 pour compléter l’ultra de 134 km, qui traverse toute l’île des Caraïbes du nord au sud.
« J’ai les jambes vraiment mortes, ça a vraiment été dur à la fin », a confié Jean-François au cours d’une entrevue sur la ligne d’arrivée avec Distances+.
« J’avais de la misère à rouler, j’avais les jambes démolies, a-t-il ajouté. Je ne sais pas pourquoi, parce que j’étais sur les mêmes temps que l’année passée. La chaleur m’a vraiment affecté, dès le lever du soleil. »
Jean-François Cauchon a mis presque une demi-heure de plus que l’an dernier pour compléter la course, qui était pourtant raccourcie de 10 km par rapport à l’an dernier. Il a plu dans la semaine, a souligné Jean-François, et même toute une partie de la nuit, alors « les sentiers étaient vraiment ˝dégueu˝. C’était bouetteux et glissant. Dans la jungle, il y a juste des grosses racines. Tu ne peux marcher dessus parce que ça glisse, mais il n’y a que ça. »
Une partie de parcours a aussi été modifié par rapport à l’édition précédente, et il s’agit d’une portion de jungle complète, a-t-il précisé, ce qui empêche la course.
Le champion québécois a survolé la TransMartinique
Il a mené du début à la fin et n’a jamais été inquiété. À mi-parcours, il possédait une heure d’avance sur son premier poursuivant, Jordan Mionze, qui n’avait pas encore passé la ligne d’arrivée au moment d’écrire ses lignes. Il a ainsi pu se permettre de faire une petite sieste à l’un des ravitaillements, aux deux tiers de la course.
« Je faisais ma course. J’y allais comme je le sentais, a-t-il commenté. J’étais dans les mêmes temps que l’année passée. C’était mon objectif. »
La course s’était élancé du village de Grand’Rivière, tout au nord de l’île, vendredi sur le coup de minuit.
Jean-François Cauchon en termine ainsi avec sa saison au cours de laquelle il a brillé. Il avait débuté avec une très prometteuse 14e place à la Transgrancanaria, aux îles Canaries avant de briller sur plusieurs courses en sol québécois (vainqueur de l’Ultra-Trail Académie, de l’Ultra-Trail du lac Kenogami et du Tranvallée X, 2e du 65 km de l’Ultra-Trail Harricana et 3e du 110 km du Québec Méga Trail). En octobre, il s’est offert une septième place à la mythique Diagonale des fous.
Avant la TransMartinique, le champion québécois était l’athlète numéro 1 au Canada sur les ultras de format XL, qui se gagnent en plus de 17 h, selon le classement de l’ITRA, la Fédération internationale sur la course en sentier.