L’athlète élite québécois Jean-François Cauchon a été chanceux dans sa malchance : il n’a pas conservé de séquelles de sa chute sur le mont Sainte-Anne, cet été, alors qu’il tentait de battre le record mondial du plus grand dénivelé positif en 24 heures.
Au milieu de la nuit, il avait glissé et s’était rentré une branche dans l’oreille. Opéré d’urgence pour retirer un morceau de branche coincé, il a perdu une partie de son ouïe pendant quelques temps.
C’est cette folle aventure que raconte en image le court-métrage CAUCHON : échos de la forêt que sort aujourd’hui le réalisateur Samuel T. Scofy, qui travaille pour l’entreprise Holos, productrice du film.
« Nous avons voulu faire un film pour faire connaître Jean-François partout, parce que c’est un grand athlète, et il excelle autant au Québec qu’à l’international », explique Samuel. Au moment de se lancer dans le tournage, il n’avait évidemment aucune idée du drame qui allait se jouer dans la nuit et qui, au final, offre un rebondissement dramatique au récit.
Le court-métrage montre également, en un été de pandémie, les aller-retours de Jean-François dans le Grand Nord québécois, où il a travaillé comme ingénieur, avec les périodes de confinement obligatoires qui ont nui à son entraînement.
Il en résulte un film touchant, très efficace, où se dévoilent entre les lignes les solides liens familiaux et la résilience de l’ultra-traileur.
CAUCHON : échos de la forêt
Réalisation et production : Samuel T. Scofy (Holos).
Langue : français sous-titré en anglais
Durée : 13 minutes
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