Hélène Dumais sur le parcours de la Survival Run Canada / Photo : Survival Run Canada
L’athlète et aventurière Hélène Dumais est en ce moment même en train de terminer sa course dans les sentiers et les défis de la première Survival Run Canada, à Squamish, en Colombie-Britannique. Conservera-t-elle son titre de championne de la série?
Partie à la course hier, la Québécoise de 36 ans, qui vit maintenant à Washington, doit se rendre au bout du parcours de 100 km parsemé d’épreuves. Les participants n’ont aucune idée de ce qui les attend sur ce parcours. Ils pourraient, par exemple, avoir à abattre un arbre et à le descendre au bas de la montagne avant de remonter au sommet et de poursuivre.
« Je dois être prête à tout, confiait Hélène Dumais à Distances+ quelques jours avant le départ. Je peux me retrouver à ‘’chopper’’ du bois, reconnaître des pistes d’animaux, identifier des plantes pour les ramener, nager autant de jour que de nuit pour traverser des lacs ou des rivières… »
Il s’agit de la troisième Survival Run à laquelle participe Hélène. En février 2016, elle remportait l’édition du Nicaragua en 24 h 19. En novembre 2016, elle répétait l’exploit en terminant première de l’édition australienne en 23 h 21. Les deux fois, elle a été la seule femme à compléter l’épreuve, mais il faut noter qu’il n’y en avait que quatre en Australie.
« On ne connait pas le parcours, on ne connait pas le dénivelé, par contre, on sait que c’est le plus gros dénivelé de toutes les courses au Canada, dit Hélène. Ça prend beaucoup de force physique et d’endurance. »
La compétition se fait en autonomie complète. Ainsi, Hélène Dumais doit traîner avec elle toute sa nourriture et son eau, dans un sac qui fait une bonne vingtaine de livres. Elle y a notamment mis du matériel d’escalade, puisqu’elle pourrait devoir passer par des sections à la grimpe.
Sébastien Dion, de Sherbrooke, et Frank Restagno, d’Aylmer, sont les autres Québécois à faire partie de la course, qui ne compte que 25 inscrits.
Si tout se passe comme prévu, Hélène devrait participer à un deuxième défi lundi, une course de 40 km « hyper technique », pour compléter le tout. Elle prendra ensuite l’avion pour la France, où elle sera du départ de l’Ultra-Trail du Mont-Blanc, dans moins d’une semaine.
En mai, l’athlète, qui est aussi entraîneure, a tenté de compléter, pour la deuxième fois, les 888 km de la course Infinitus, dans les sentiers du Green Mountain National Park au Vermont. N’ayant réussi à faire « que » 738 km en 10 jours, elle compte y retourner en 2018.
-> Hélène Dumais en Facebook Live quelques heures avant le départ.
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