Frédéric Berg se blesse sur la TransVulcania

Frédéric Berg à l'arrivée du Marathon de la TransVulcania 2018 - Photo : Alexis Berg
Frédéric Berg à l’arrivée du Marathon de la TransVulcania 2018 – Photo : Alexis Berg

Le Français Frédéric Berg, qui a vécu au Québec pendant plusieurs années, est allé au bout du Marathon de la TransVulcania ce week-end sur l’île de la Palma aux Canaries, en dépit d’une grosse frayeur. Il a lourdement chuté dans la première partie de ce parcours technique de 45 km pour 1900 m de D+.

« Au 15e kilomètre, j’ai buté dans une pierre et roulé dans un petit ravin d’environ cinq mètres, a-t-il raconté sur sa page Facebook. Ma tête a heurté un arbre, mon genou un caillou, comme mes deux mains, mon épaule étant râpée comme une carotte par l’écorce de l’arbre. »

Photo : Frédéric Berg
Photo : Frédéric Berg

Il a pu être aidé par plusieurs coureurs qui ont assisté, sans doute médusés, à l’accident.

« J’ai eu peur, très peur, mais j’étais debout. J’ai décidé de terminer la course, a-t-il écrit. Et je suis allé au bout de ces 45 km très intenses en 6 h 30 et quelques poussières volcaniques. »

Le bilan de santé d’après course a fait état d’une légère commotion cérébrale, de plaies et d’hématomes sans gravité. Plus de peur que de mal, en somme.

Mardi, Frédéric assurait à Distances+ qu’il était correct, même s’il demeure pour l’instant en partie sourd de l’oreille droite.

Après la chute, « je n’ai pas vraiment réfléchi, raconte-t-il. Je pouvais courir, donc suis reparti, les jambes flageolantes pendant un bon moment. J’ai finalement perdu surtout de l’influx. » Il a terminé la course épuisé, « cuit », pour reprendre son expression, alors que sur ce genre de distance, il finit généralement assez vite.

Lancement des Éditions Mons et du livre d’Emelie Forsberg

Frédéric et son frère, le photographe Alexis Berg, lanceront ce mercredi à Angoulême, leur propre maison d’édition, les Éditions Mons, qu’ils inaugurent avec un livre signé Emelie Forsberg, Vivre et Courir. Un titre qui sonne comme un clin d’oeil à Courir ou Mourir, le livre de Kilian Jornet, célèbre amoureux de la championne suédoise.