Le calendrier de courses encore ouvert pour Annie Jean en 2019

Annie Jean en entraînement – Photo : courtoisie

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Si ses blessures avaient nui à sa saison 2017, la championne québécoise Annie Jean s’est rapidement remise sur ses deux espadrilles en 2018, cumulant d’excellentes performances à Boston, en Europe et au Québec tout au long de l’année. Elle prépare maintenant son plan pour 2019, sans toutefois pouvoir confirmer exactement ce qui l’attend pour le moment en raison de ses obligations personnelles et professionnelles.

Saison 2018 chargée

Annie Jean se rappelle bien du début de sa saison de l’an dernier, au mythique marathon de Boston. Malgré les vents violents, la pluie et la température frôlant les 4 degrés Celsius, elle avait réussi à décrocher un temps remarquable de 3 h 02 : 49.

La coureuse élite a également participé pour la première fois, en 2018, au trail de La Clinique du Coureur sur l’épreuve du 50 km. « J’ai beaucoup apprécié le parcours car c’était un terrain de jeu que je ne connaissais pas », se réjouit-elle.

Toujours à la recherche de nouveaux défis, Annie Jean s’est envolée par la suite vers l’Europe pour y faire des courses telles que la Sierre-Zinal en Suisse ainsi que la course à étapes d’UT4M à Grenoble. « C’était difficile de s’entraîner pour ces courses, car ici, on n’a pas les montagnes pour se préparer à de longues descentes comme en Europe », explique-t-elle. Malgré tout, la course à étapes reste son type de course favorite.

Son périple en Europe n’aura tout de même pas été de tout repos puisque ses petites blessures à l’UT4M lui ont donné raison d’une pause de cinq semaines, qu’elle a occupée pleinement en entraînement de vélo.

Annie Jean aime pratique une variété de sports comme le ski de fond et le vélo - Photo: courtoisie
Annie Jean aime pratiquer une variété de sports comme le ski de fond et le vélo – Photo : courtoisie

Le plaisir avant tout

Questionnée sur son intérêt à participer à des courses de 100 km et plus, Annie Jean ne ferme pas la porte. « Ce n’est pas que cela ne m’intéresse pas, car je sais que je vais en faire plus tard. Mais pour l’instant, courir un 80 km, c’est encore gros pour moi », explique-t-elle.

« Puisque je fais tellement d’autres sports autres que la course, en ce moment j’ai moins le focus sur les 100 miles. Mais, c’est certain que je regarde les grosses courses, et que plus tard, cela viendra », ajoute-t-elle.

Même si elle excelle dans son sport, Annie Jean ne se met aucune pression quant à une carrière professionnelle à en devenir. « La raison pour laquelle je ne deviendrai probablement pas une athlète de niveau international, c’est que mon travail me demande d’être présente au Québec et au Canada le plus possible », affirme-t-elle. « Malgré tout, j’aime tant courir. Je préfère vivre mes courses sans avoir de stress et les faire dans le plaisir », ajoute-t-elle.

Une année 2019 à préciser

La jeune podiatre compte s’attaquer à des courses de raquettes et des courses de ski de fond pour la saison d’hiver. « Pour la course en sentier, j’ai un calendrier assez ouvert », explique-t-elle. Si les astres s’alignent, elle souhaite notamment prendre place sur le départ d’une des courses du Québec Méga Trail et du Trail de La Clinique du Coureur l’été prochain.

Son gros objectif se tiendrait cependant de l’autre côté de l’Atlantique. « J’aimerais beaucoup retourner en Europe et m’attaquer à la course 6000D », espère-t-elle. Si cette course dans le village d’Aime-La-Plagne, en France, se confirme, Annie Jean prévoit s’entraîner spécifiquement pour cette épreuve afin de bâtir sa vitesse.

La coureuse élite entrevoit aussi la possibilité de participer, en octobre prochain, à La Diagonale des Fous à l’île de La Réunion, considérée comme l’une des courses en sentier les plus difficiles au monde. Elle joindrait alors la délégation de La Clinique du Coureur dont elle est devenue ambassadrice cette année.

Si ses courses demeurent incertaines pour la saison à venir, Annie Jean a un objectif qui lui tient particulièrement à coeur, soit de promouvoir le sport chez les femmes. « Je veux démontrer que les gens qui ont une carrière à temps plein peuvent aussi bien performer dans leur sport », conclut-elle.

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