La Provence, un bijou à découvrir à la course

Photo : Hugues Drolet

Connue pour ses champs de lavande, son climat chaud et ses cités médiévales, la Provence française est un paradis pour tous les touristes. Les sportifs y trouvent forcément leur compte, surtout les cyclistes. Mais les coureurs ne seront pas déçus : les terrains de jeu abondent. Redécouvrez cet arrêt obligatoire pour les voyageurs… avec vos espadrilles!

Le village troglodyte de Barry

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Cet ancien village de maisons creusées à même le roc de la montagne offre plusieurs kilomètres de sentiers à parcourir. Même si cette sortie s’avère plutôt touristique, elle peut être complétée par de belles poussées de course.

En effet, les sentiers qui serpentent la montagne permettent de découvrir les anciennes habitations qu’ont creusées les résidents dans la paroi rocheuse.

Il est possible de prolonger la sortie en rejoignant les sentiers qui mènent vers les caves cathédrales. Il s’agit d’anciennes carrières souterraines transformées en caves vinicoles. On peut alors admirer la vallée du Rhône.

Les sentiers sont identifiés par quelques panneaux d’orientation, mais il est fortement recommandé d’utiliser un logiciel de géolocalisation pour se retrouver plus facilement.

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Photo : Hugues Drolet

Le mont Ventoux (1 911 m de D+)

Une fois habitué à courir dans la caillasse typique des sentiers du sud de la France (ces petites roches pointues qui roulent sous les pieds), on est en mesure de vite apprécier le décor qui s’offre à nous.

La montée de 25 km vers le sommet du mont Ventoux en met plein la vue, si on ne souffre pas trop du mal des hauteurs. Le sentier est parfois très exposé et les vents peuvent souffler à plus de 100 km/h au sommet. Trois courses nous permettent de repousser nos limites et d’affronter ce géant.

Les dentelles de Montmirail (730 m de D+)

On n’y court pas tant pour le dénivelé positif, mais plutôt pour la vue panoramique sur tout le département du Vaucluse.

Les sommets très escarpés et pointus en dents de scie peuvent parfois donner un peu de fil à retordre et plonger le coureur dans des manœuvres d’escalade, mais le défi en vaut vraiment la peine.

Selon les conditions météo, il est possible d’y croiser des grimpeurs qui gardent bien secret leur petit coin de paradis vinicole.

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Notre journaliste Marie-Christine Dion lors de son voyage en Provence – Photo : Hugues Drolet

La montagne de la Lance (1 300 m de D+)

Plusieurs itinéraires de longues randonnées permettent aux coureurs de gravir cette montagne, dont l’un des versants semble littéralement se perdre dans le vide.

La montée de 15 km offre une vue panoramique sur le département du Tricastin (qui signifie pays des trois châteaux), ainsi que sur les Cévennes situées en Ardèche.

Il est possible de voir au loin le mont Ventoux. Une sortie de juin à la fin d’août dans cet environnement permet de courir dans les lavandes sauvages. Les vents peuvent cependant y souffler très fort, tout comme sur le mont Ventoux, ce qui oblige parfois à se réfugier contre un amoncellement de roches.

Quand y aller?

Chaque saison offre des environnements de course différents. Un voyage printanier permet de courir dans les champs de coquelicots. Les premiers mois de l’été sont embaumés par les effluves de lavande. Les mois d’automne permettent de s’arrêter dans un vignoble pour goûter le résultat du mûrissement des vignes.


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