Voici les Québécois sur la TransMartinique 2018

Thomas Duhamel lors du Gaspesia 100 – Photo : Gaspesia 100

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Plusieurs Québécois sont en Martinique cette semaine pour prendre part à l’une ou l’autre des quatre courses de cette compétition. Distances+ a recueilli leurs impressions, à quelques jours du départ.

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Sur l’épreuve-reine de cette 9e édition de la TransMartinique, un ultra de 144 km et 4300 m de D+ qui traverse toute l’île du nord au sud, on retrouve sept Québécois (dont trois Français résidant au Québec).

Parmi eux, les deux meilleurs coureurs de trail de la province, Mathieu Blanchard et Jean-François Cauchon, à qui nous consacrerons des articles séparés plus tard cette semaine. Nous ferons de même pour Dave Mailloux et pour Caroline Côté, l’une des deux femmes du Québec à prendre le départ, et ce, trois semaines à peine après sa 2e place à l’Ultramaraton Guatemala.

TRANSMARTINIQUE

Sandrine Tirode

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Sandrine Tirode – courtoisie

L’autre femme, c’est Sandrine Tirode, 34 ans, Française établie à Montréal, étudiante en massothérapie et entraîneuse de course, notamment au Club de trail de Montréal.

Il s’agira de la plus longue distance à vie pour Sandrine, qui n’a jamais couru au-delà de 80 km. « Je suis là pour découvrir un nouvel endroit et aller au soleil », a-t-elle confié à Distances+. 

Mais surtout, elle souhaite dépasser ses limites et « passer à travers cette belle aventure avec le sourire et du plaisir ». Pour Sandrine, identifier et repousser les limites fait partie de l’expérience.

Jean-Pierre Gagnon

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Jean-Pierre Gagnon – Photo : courtoisie

« C’est un peu grâce à Mathieu Blanchard que je fais cette course », avoue Jean-Pierre Gagnon, 47 ans, de Saint-Mathieu-de-Laprairie. 

L’an dernier, il a participé à une course en Guadeloupe, que Mathieu avait remportée. Quelque temps plus tard, il l’a croisé au Salon de la course de Montréal et Mathieu lui a recommandé la TransMartinique (qu’il avait aussi gagnée).

Jean-Pierre en est à sa troisième saison de course en sentier, alors qu’il vient plutôt du monde du duathlon et du triathlon. Il a graduellement augmenté les distances pour en arriver au 80 km du Bromont Ultra en octobre dernier.

« Je m’étais dit : tu dois compléter Bromont pour pouvoir t’inscrire à la TransMartinique. C’est ce que j’ai fait le lendemain. » 

S’il complète l’épreuve, le prochain rêve de Jean-Pierre, c’est la Diagonale des fous.

Thomas Duhamel

Le Montréalais d’origine française Thomas Duhamel est de retour sur la TransMartinique pour la deuxième année consécutive. L’an dernier, il avait terminé en onzième position.

L’ingénieur de 32 ans ne devait pas, a priori, revenir sur cette course, car il avait plutôt planifié, pour sa fin de saison, une aventure de rando-course à travers le Nicaragua. Il a abandonné cette idée lorsque des violences ont éclaté dans ce pays au début de l’été.

Il a alors déplacé son projet vers Hawaï, mais sa copine Maryse, photographe et vidéaste, a obtenu un petit contrat avec l’organisation de la TransMartinique.

« Mon idée n’était pas vraiment de faire une course en fin de saison, mais plutôt une aventure », dit Thomas, dans l’avion qui le conduit à Fort-de-France. « À cause de petits problèmes de santé, je vais faire la compétition à un rythme beaucoup plus lent. »

Après la course, Thomas et Maryse parcourront l’île de la Dominique, juste au nord de la Martinique, en mode rando-course, pendant environ cinq jours. Ils termineront leur aventure en Guadeloupe, toujours dans les sentiers.

Autres Québécois sur la TransMartinique : 

  • Mathieu Blanchard
  • Jean-François Cauchon
  • Dave Mailloux
  • Caroline Côté

DÉFI BLEU

Fabrice Vaxelaire

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Fabrice Vaxelaire – Photo : courtoisie

« Le Défi bleu vient couronner une saison de trail ambitieuse », dit Fabrice Vaxelaire, un autre Montréalais d’origine française, qui s’entraîne avec le Club de trail de Montréal.

Cette saison, il a couru l’Ultra-Trail Harricana 65 km et le Bromont Ultra 55 km, en plus d’une course MEC et du Québec Méga Trail.

Cette course « était un bon prétexte pour retourner en Martinique, que j’ai découverte il y a deux ans », dit Fabrice. Il avait apprécié les sentiers, notamment celui de la montagne Pelée.

Il s’agit surtout d’une petit voyage de couple pour Fabrice et Dominique Cormier (voir plus bas), qui se sont connus sur les sentiers du mont Royal.

Frédérique Lapie

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Frédérique Lapie, médecin de Carignan âgée de 52 ans, s’est fait vanter le Défi bleu et ses quelque 58 km de course de nuit par Josée Prévost, propriétaire de la Maison de la Course, qui a fait l’épreuve l’an dernier.

Frédérique a déjà couru de nuit en Guadeloupe. Elle connaît les sensations qui y sont liées, mais « je voulais expérimenter une nuit complète en trail, dit-elle. J’augmente prudemment l’ampleur de mes défis, on verra où cela me mènera ».

Autre Québécoise sur le Défi bleu : 

  • Élisabeth Cauchon

TRAIL DES CAPS

Dominique Cormier

« Je m’inscris à ces courses parce que je veux être une femme inspirante pour mes deux filles de 16 et de 20 ans », lance Dominique Cormier, 50 ans, de Montréal.

« J’aime le défi que ça m’apporte », ajoute celle qui n’a jamais fait une course de 33 km.

Dominique, qui dit aimer courir pour prendre de l’air et « vivre plein de trucs différents », apprécie aussi le fait de voyager avec son copain autour d’une activité sportive.

Autre Québécoise sur le Trail des caps : 

  • Sandra Lafontaine

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L’auteur est l’invité du Comité martiniquais du tourisme et du Club Manikou. Distances+ remercie La Clinique du coureur, qui a rendu possible ce reportage.

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