Jean Fortier va prendre une « pause » du Trans Vallée

Jean Fortier – Photo : Vincent Champagne

DISTANCES+ À SAINT-RAYMOND – L’organisateur de course bien connu Jean Fortier annonce qu’il ne pense pas revenir sur le Trans Vallée, l’événement qu’il a fondé il y a 12 ans, pour un certain temps.

Au terme d’un week-end de course dans la Vallée Bras-du-Nord, le grand patron de l’équipe, qui est aussi derrière le Québec Méga Trail, était ému d’annoncer ses intentions. « C’est ma dernière. Je ne reviens plus ici. C’est fini. Il faut que je prenne un break », a-t-il confié à Distances+.

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« Ça bouffe tellement d’énergie », a-t-il ajouté, avouant qu’après 12 ans à monter cet événement et à le gérer sur le terrain, il va plutôt rester en arrière-plan pour encadrer son équipe.

Jean Fortier assure qu’il n’est pas fatigué du monde de la course – « j’ai encore plein de projets, j’aime ça encore, c’est mon monde et je reste là-dedans », dit-il – mais l’année prochaine, à la même date, il sera en vacances avec sa famille. « C’est déjà organisé », lance-t-il.

L’événement sera entre de bonnes mains, puisque le transfert d’expertise est déjà fait. Le directeur de course Simon Pilotto et la directrice de production Marie-Michèle Gagnon ont pris en charge l’organisation de la compétition.

« Ils ont été vraiment formidables, dit Jean Fortier. Je ne leur ai rien dit, je ne leur ai rien demandé, ils ne m’ont rien demandé, c’était parfait! »


Notre dossier spécial Trans Vallée


Ce week-end, Jean Fortier n’a donc touché à rien, et il a pu prendre part, pour la première fois, aux trois jours de course du week-end comme participant.

S’il avait pu, par le passé, courir le 10 km de nuit du vendredi soir, c’est la première fois qu’il s’élançait dans le 38 km du samedi et le 21 km du dimanche pour les courir. Il a mis 10 h 45 au cumulatif pour compléter les trois étapes, se plaçant ainsi en 11e position.

« Le 38 km, c’est une relation amour-haine!, lance-t-il en riant. C’est un parcours tellement technique, qui ne pardonne pas, qui est fatigant. Le but, c’est de passer au travers. »

« Et le 21, c’est tellement un beau parcours, c’est indescriptible. Il n’y en a pas de parcours de même au Québec », assure Jean Fortier.

Environ 350 personnes étaient inscrites à l’une ou l’autre des compétitions du week-end, qui offre trois formats de courses par étapes sur trois jours. Il est aussi possible de courir une seule ou deux de ces courses.

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