« Expatriée dans ma patrie » : l’année 2019 de Sarah Verguet Moniz

Sarah Verguet Moniz en France (Chablais) cet été – Photo : courtoisie

D+_MaSaison2019_banniere

En début d’année, Distances+ présentait des reportages sur une quinzaine d’athlètes élites québécois et sur ce qui les attendait en cours d’année sur le plan sportif. Alors que se termine la saison, nous avons demandé à ces coureurs de jeter un coup d’oeil sur les derniers mois afin de nous partager ce qu’ils ont vécu de beau et de fort, ce qu’ils ont appris sur eux-mêmes, tout en reconnaissant leurs moins beaux moments et leurs réflexions. Aujourd’hui, l’athlète féminine 2018 Distances+ : Sarah Verguet Moniz.

On est en contact!

On n'envoie pas de spam :)

On est en contact!

On n'envoie pas de spam :)

J’avoue que je ne savais pas trop quoi espérer de cette saison 2019. Mon retour aux études s’est caractérisé par un chamboulement autant du point de vue de l’horaire que financier.

Étudier, quand tu vises les (très) bonnes notes, c’est demandant. S’entraîner, même si tu aimes ça, c’est demandant. Travailler, même si ça ne te tente pas, c’est demandant. Les trois en même temps : c’est triplement exigeant. J’en profite donc pour lever mon chapeau à toutes celles et ceux qui ont des enfants!

Mon volume d’entraînement a quand même été correct. J’ai consciemment négligé les ˝long run˝. Malheureusement, la fin de semaine, en plus du travail, il fallait que je me garde du temps pour étudier.  Et on sait que dans le monde de l’ultra, ce sont ces entraînements là les plus payants.

C’est à la fin de l’année que j’ai décidé de m’expatrier dans une de mes patries le temps d’un été. Hébergée chez mes fameux « Tata et Tonton des montagnes » dans les Alpes, j’ai passé un été à galoper (lire et trottiner) au milieu des géants. Malgré un travail ardu comme femme de chambre (honnêtement la job la plus dure que j’ai jamais fait), l’énergie des montagnes m’attirait vers elles quotidiennement.

20190721_130440 Cropped
Sarah Verguet Moniz en Suisse (les Dents du Midi) cet été – Photo : courtoisie

Plusieurs courses en Europe

J’ai donc commencé ma saison avec la VVX, une course parfaite pour moi car le parcours était comme une autoroute dans les bois. Malgré que la course se soit bien passée, j’ai payé mon manque d’entraînements de longue durée. Mon gros objectif de la saison était la Montagn’hard, mais malheureusement, les 108k avec 8200 de D+ se sont transformés en 64k avec 4400 de D+ à cause des risques d’orages. J’en suis sortie grandement déçue car je me sentais au top de ma forme et il ne me reste qu’à espérer y retourner.

Deux autre courses plus courtes sont venues agrémenter mon été : le Trail des Crêtes du Chablais et le Trail des Hauts Forts. Des courses sans prétention, à échelle humaine, que je recommande à tous! C’est d’ailleurs le type de course que j’aime. Discrètes, tout comme moi!

Je comptais participer au trail de la Chute du Diable en revenant au Québec, mais une cheville maganée m’en a empêché et j’ai décidé d’arrêter ma saison 2019 au début du mois de septembre. La motivation commençait à faiblir donc j’ai arrêté ça court!

Somme toute : je n’ai pas eu une saison extraordinaire mais une saison différente qui m’a montré la trail que je vais dorénavant emprunter! Autant dans la vie que dans le sport!

Un gros merci à toutes les organisations qui m’ont invitée!

À lire aussi :